lundi 18 mars 2013
BANQUES
AUGMENTATION DES TAUX DE LA BCE
Ce qu'il y a derrière cette augmentation insensée des taux d'intérêts de la banque centrale européenne, c'est le désir délibéré de tuer la croissance en Europe, pour que la demande de pétrole flanche, et donc que l'inflation importée soit moindre (bref, du fanatisme : on tire une balle dans les pieds des citoyens, des entreprises et des états qu'on est censé servir !). Nos brillants économistes jouent au poker avec plusieurs coups de profondeur : Si la croissance européenne baisse, l'Europe importera moins de produits, donc il y aura moins de déficit extérieur et moins d'inflation importée. D'autre part, peut être que la croissance Chinoise, tirée en partie par ses exportations vers l'Europe (mais surtout vers les USA ...), va à son tour flancher. Et alors, la demande de pétrole chinoise diminuera, d'où, ils l'espèrent, une baisse du prix du pétrole, qui bénéficierait aux européens, surtout d'ailleurs à la baisse de l'inflation importée par le pétrole, car, d'industrie, il n'y en aura déjà plus ! Mais, des économies Américaines, Indienne, Brésilienne, et même Chinoise, qu'en font-ils nos crânes d'œufs de la BCE ? Le pathologique Trichet croit-il qu'il va imposer une récession mondiale au reste du monde, sans réaction des dirigeants politiques, économiques, industriels et bancaires, qui défendent légitiment leurs propres intérêts, et qui n'ont vraiment pas envie de solutions dignes du Docteur Folamour ?
CREDIT
En cas de crise du crédit, il existe un moyen simple et peu coûteux de redonner confiance aux banques prêteuses, c’est la caution de l’Etat aux projets réalistes et pertinents des PME et TPE. Les projets à cautionner doivent être évalués par des fonctionnaires spécialisés et compétents, pour éviter toute dérive budgétaire. Comprenez que les quelques défaillances constatées seront largement surcompensées par les recettes fiscales (impôts sur les sociétés, sur les revenus, financement du système social), et par les économies d’assurance chômage, dans une économie soutenue !
EFFET DE LEVIER
La garantie cautionnelle des états permet, à la différence de l’injection directe de fond, un effet de levier démultiplicateur. Ceci peut être appliqué au cautionnement par les banques centrales ou par le FMI des prêts interbancaires. Egalement applicable au cautionnement par l’état national ou par la BERD ou par la banque centrale nationale des prêts aux TPE/PME. En effet ce type de caution absolue permet de rendre confiance aux acteurs bancaires, qui sont alors incité à reprendre leur vrai travail qui consiste à financer l’économie réelle. Le risque, supporté par les états et donc les contribuables, est bien moindre que celui des faillites des entreprises en cascade, et donc du chômage et de la pauvreté des citoyens et des états.
NOUVEAU SYSTEME FINANCIER INTERNATIONAL
Dans le cadre d’un équivalent Bretton-Woods, il serait bon de penser à tenir des réunions régulières et exceptionnelles des principales banques centrales (en ce moment : USA, Europe, Japon, Chine, Inde, Russie, Brésil), sous la présidence du Fonds Monétaire International (parce qu’en dernier ressort c’est lui qui refinance les banques centrales), cela afin :
1. d’élaborer des boites à outils pour les temps de crise, dans lesquelles les banques centrales choisissent ce qui leur paraît adapté à leur zone d’influence
2. S’informer et discuter des taux directeurs de leurs monnaies respectives, et des taux de change inter-zones, afin d’apprendre à coopérer en vue d’une croissance simultanée et harmonieuse des différentes zones, la coopération en la matière ayant démontré sa supériorité à la concurrence, sur le long terme.
De même, il serait bon de réunir dans des discussions les banques d’aide au développement type Banque Mondiale, Banque Européenne de Développement, Banque Asiatique, Grameen Bank (microcrédit), etc. afin de confronter les méthodes et dégager les meilleures pratiques en fonction du milieu d’intervention, des objectifs de développement partagés par les prêteurs, les donateurs, et les bénéficiaires.
POLE PUBLIC D’ASSURANCE CREDIT
A examiner sérieusement, la constitution d’un pôle public d’assurance crédit au consommateur et aux PME à vocation sociale. Avec peu de fonds mobilisés effectivement en cas de défaillance, on pourrait par cette méthode encourager les banques à prêter aux consommateurs et investisseurs privés, ce qui maximiserait l’effet de levier à l’échelle de l’économie toute entière. Ce mécanisme d’assurance publique, que l’on a accordé avec succès aux banques pour éviter le collapsus, les citoyens ne tolèreront pas longtemps qu’il ne leur soit pas autorisé à eux aussi !
PUBLIC CREDIT INSURANCE
Dear President Obama, I invite you to think about a public credit insurance, such as those built up in Germany and Great-Britain, to face the crisis, especially the lack of bank loans to the small businesses. The money given to this public institution might not be fully spend, since it is spend only if the small business cannot repay the loan. Such credits help the businesses to invest, hence it is a kind of private Keynesian start. Besides, investments are targeted to a better future, nothing to do with consumer spendings that flow to other countries that design your consumer goods.
ENCOURS DE PRETS BANCAIRES
Les banques affichent un en cours de crédit aux entreprises stable. Sauf que, comme les grandes entreprises ne peuvent plus se financer en bourse, elles s’adressent aux banques, et c’est cet encours qui est en forte hausse, au détriment des encours aux PME si le total est constant !
Il faut obliger, Banque par Banque, à publier les évolutions des encours en valeur absolue et en valeur relative, ventilés en Grande entreprise, Moyenne entreprise, Petite entreprise, Très petite entreprise, Région par Région !
PLAN DE GARANTIES EUROPEENNES
Le plan européen s’est trompé d’objectif : pour rassurer les banquiers (et les marchés) sur un crédit, c’est la capacité de remboursement qui compte, pas la capacité d’endettement supplémentaire, ou alors çà s’appelle la « cavalerie » type Cofinoga, Cetelem … On sait ce qui arrive aux ménages qui touchent à se système et y plongent !
Autrement dit, tant que les marchés ne seront pas CERTAINS que les gouvernements sont capables de faire accepter des efforts financiers (des efforts de mode de vie) considérables aux habitants, en tout cas suffisants pour aboutir à l’objectif dette cumulée zéro, la monnaie commune sera attaquée !
Notre capacité d’endettement retrouvée nous permettra de faire face aux multiples défis du 21° siècle : guerre mondiale éventuelle, crise du pétrole, crise écologique, crise climatique, crise démographique, crises migratoires, crise alimentaire, crise de l’eau, ou autres, inconnus à ce jour ; tous des défis largement au-delà de l’enjeu de l’âge de la retraite, et du remboursement intégral des soins …
Encore faut-il que les gouvernements communiquent sur ces enjeux ; l’électorat doit modifier ses représentations mentales du présent et de l’avenir !
PRENDRE SES PERTES
Je me range désormais à l'avis de M. Dominique Strauss Kahn :
Etant donné que les dettes ne pourront jamais être apurées par les débiteurs,
il est tant de faire un moratoire international,
et que chacun assume ses pertes (principe de coresponsabilité et de solidarité internationale).
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