SYNTHESE

MERCI DE VOTRE LECTURE BIENVEILLANTE
Je commence par remercier collectivement mes lecteurs pour leur lecture bienveillante de mes articles ; en effet, il semblerait à la relecture que je me sois fait une spécialité d’égratigner des dogmes bien établis dans les mondes journalistiques, politiques, universitaires. Mais je n’ai pas ressenti d’émoi particulier dans l’opinion publique.
Il n’empêche, des résultats concrets ont été obtenus dans la politique française en particulier. D’autres conseils théoriques demandent à être vérifiés dans la pratique. C’est bien le rôle d’un chercheur (comme moi) d’éclairer la complexité des situations, et d’inventer les bonnes pratiques qui anticipent l’avenir.
Je tente dans les articles qui suivent une synthèse du plus important à retenir dans chacun de mes chapitres : Gauche, Propositions économiques, Droit, Entreprises, Banques, International.

Nota Bene : Ce que vous lisez actuellement s’appelle un blog = un carnet de notes, disponible gratuitement sur Internet. Cette forme de publication date d’une dizaine d’années en France. Mes carnets ont donc fait partie de la première vague en France. Faute de recul éditorial, il était donc à la fois impossible à l’auteur de prédire l’audience, le type de lecteurs, l’impact / l’influence auprès du public, le déroulement d’un carnet internet.
Dans mon cas, tout s’est créé en avançant. La seule ligne claire éditoriale que je me suis imposé, c’est une cohérence interne à chaque article individuellement, et le minimum de répétitions volontaires, pour ne pas lasser les lecteurs. Malheureusement, une fois le projet terminé, et à la relecture, un certain aspect rébarbatif en découle au sein de chaque article, et le fil global semble décousu. Ce n’est qu’une fois le projet de recherche terminé, que j’ai pu écrire des synthèses claires, ci-dessous.
Malgré tout, j’estime que pour un non professionnel de l’écriture, l’exercice reste satisfaisant, moins pour la forme que pour le fond des recherches.
Enfin, lorsque j’ai écrit une conclusion à ces 20 années de travail intense, j’ai ressenti un soulagement, moi qui n’espérais plus écrire le mot fin à mes recherches en sciences humaines. Dit autrement, ce qui est écrit est écrit, les articles subsidiaires ne modifieront ni les synthèses de chapitre, ni la conclusion.
D’autres recherches m’attirent désormais, dans le domaine des mathématiques informatisées. A force de travailler les sciences humaines, je suis désormais à cours d’inspiration ; ce que je produirai désormais dans ces champs intellectuels s’apparentera probablement à de la redite ou à des précisions. Charge est donc à d’autres chercheurs, plus frais et plus volontaires, à s’exprimer dans ces domaines de recherche.
Je ne minimise pas l’effort que j’ai demandé à mes lecteurs. En souhaitant qu’ils en aient tiré du profit.
Le Dimanche 26 Janvier 2014.


SYNTHESE « GAUCHE »
J’ai insisté sur les points suivants :
- je suis favorable à une économie régulée par l’Etat, avec un plan de développement de l’économie indicatif, avec la redistribution par l’impôt.
- Je suis partisan de favoriser l’offre dans l’économie, c’est à dire de soutenir les entreprises, de les encourager, notamment à produire des produits de qualité dans nos pays développés, car de la bonne santé des entreprises privées découle l’emploi pour le public, les revenus pour les salariés, et le produit des impôts sur les revenus, les entreprises, les biens échangés, qui est nécessaire au bon fonctionnement de l’Etat (régalien), ainsi qu’à la redistribution des revenus (sécurité sociale).
- Mon point de vue sur l’économie de la demande a évolué au fil des années. Si je suis d’accord avec Keynes pour dire que la distribution de revenus stimule la demande et tire la production en phase de crise, malheureusement il se trouve que les gouvernements ne remboursent pas la dette en phase de croissance de l’économie, ni ne constituent des réserves économiques pour la crise suivante. Une théorie dont on ne suit volontairement que la moitié de ses hypothèses fondamentales ne peut pas être éligible en théorie de gouvernement, car elle conduit inévitablement à des résultats faussés.
- Je suis, au cours du temps, devenu farouchement favorable à l’orthodoxie des comptes = équilibre des comptes publics et privés. En effet, hormis les cas d’investissement durable, les dettes payées sur les taux d’intérêt sont de l’argent perdu, et plus la dette augmente, plus le débiteur est redevable à ses créanciers, pour sa survie même !
- J’insiste sur l’ambition d’un pays, la définition d’un projet à long terme, comme ferment d’agrégation des populations, l’envie d’un avenir meilleur accessible comme moteur du développement économique.
- De même, une vision sur la longue durée doit structurer les entreprises.
- Les dirigeants doivent parler vrai à leurs électeurs, sous peine de discrédit personnel, et structurel (monde politique, mode électoral).
- Le peuple doit assumer son sort, les dirigeants qu’il s’est donné, les dettes qu’il contracte, et ne pas systématiquement chercher d’excuse auprès d’un tiers sur son propre destin. La logique doit être recherchée dans tous les cas.
- Une simplification dans les domaines du droit, et notamment des impôts, est à rechercher d’urgence, afin de redonner du temps et de la liberté aux entreprises et aux particuliers, pour libérer les énergies créatrices.


SYNTHESE « PROPOSITIONS »
J’ai insisté dans ce chapitre sur :
- la lisibilité des lois, des impôts.
- la simplification nécessaire des lois, de l’organisation territoriale.
- la diminution de la pression fiscale sur les charges FIXES de l’entreprise, car elles mettent en péril la survie des entreprises en cas de retournement de conjoncture vers la dépression.
- un surcroît de taxation des entreprises sur leurs charges VARIABLES, en d’autres termes une augmentation de l’impôt sur les bénéfices des sociétés, qui ne tue jamais l’entreprise car il est acquitté que si des bénéfices sont réalisés.
- Une plus grande participation des SALARIES aux BENEFICES, car c’est à la fois motivant et rémunérateur pour eux.


SYNTHESE « DROIT »
J’ai insisté dans ce chapitre sur :
- les devoirs qui sont corrélatifs à chaque droit.
- la difficulté pour un non spécialiste à comprendre le droit français actuel, alors qu’il est censé s’en servir tous les jours.
- Donc une simplification du droit pour le rendre accessible, lisible, et surtout acceptable ! Nota Bene : dans mon vocabulaire, simplification ne va pas avec relâchement sur le fond, mais rime avec lisibilité sur la forme ; il n’est pas question que la loi française transige avec l’essentiel. Si simplification il y a, c’est sur la forme, dans chaque article de loi et globalement dans l’architecture des codes de lois, ainsi que sur le fond en périphérie de l’essentiel. Rappel : j’ai exercé en tant qu’ingénieur logiciel pendant 10 ans ; les codes informatiques qui marchent le mieux, avec le moins de possibilités d’erreurs, se concentrent sur l’essentiel des fonctionnalités, sans fioritures dangereuses en termes de risques de fonctionnement. C’est ce genre de procédure qu’il faudrait utiliser pour l’écriture des codes de lois.
- La nécessité du contrôle de l’application et des règlements : il ne suffit pas d’écrire une loi pour supposer qu’elle va être appliquée. Il faut des contrôles, comme dans l’entreprise pour la réalisation des projets de la direction.
- La nécessité de la séparation des rôles du conseiller et du décideur, pour des raisons de validation des conseils par le décideur, et de responsabilité identifiée du décideur. Les 2 rôles sont indispensables dans la chaine de la direction, mais les profils requis sont bien distincts : Le décideur a une vision large des problèmes, s’informe auprès des conseillers, décide lui-même avec bon sens ; il n’a pas le temps, voire les capacités, de se consacrer aux diverses spécialités comme ses conseillers. Les conseillers sont des gens cultivés, capables d’appréhender la complexité du domaine choisi, mais aussi raisonnables et réalistes dans leurs conseils.

 
SYNTHESE « ENTREPRISES »
J’ai insisté dans ce chapitre sur les points suivants :
- limiter les charges fixes (cotisations sociales, salaires annualisés).
- préférer la participation pour mieux rémunérer les salariés.
- agir dans la transparence (projet à long terme, stratégie à moyen terme, tactique à court terme).
- préférer la coopération au sein des équipes, et entre équipes, plutôt que la rivalité et la concurrence : meilleure ambiance attendue, plus de participation, de créativité, moins de maladies psychologiques.
- Enfin, sur le point particulier de l’émergence de l’écosystème informatique communiquant, favoriser systématiquement des systèmes compatibles et extensibles, ce sont les seuls qui survivront à l’avenir.


SYNTHESE « BANQUES»
- On notera dans ce chapitre mon passage de l’économie Keynesienne (relance par la demande, stop and go) à l’économie Orthodoxe (équilibre des comptes).
En effet, j’ai déjà expliqué que la reconstitution des réserves n’était pas observée par les gouvernements.
D’autre part, mon ralliement à l’euro sans inflation ou presque est lié au fait que les gouvernements avaient tendance à s’endetter facilement sans contrepartie immédiate, alors que cette contrepartie existait quand même au long terme : une indication de taux d’intérêts forts décourage la dette gouvernementale immédiatement, sans laisser les gouvernements s’approcher de la banqueroute.
- J’ai demandé la garantie publique aux banques en difficulté dans la crise de 2008, ce qui a été effectivement réalisé, et nous a sauvé de la déroute bancaire mondiale.
- J’ai demandé à ce que les peuples qui auraient élu des gouvernements qui les ont enfermés dans la dette, participent au remboursement, car leur responsabilité collective était engagée.


SYNTHESE « INTERNATIONAL »
J’ai insisté dans ce chapitre sur la défense de la monnaie commune l’Euro, comme un patrimoine collectif : participe à la paix en Europe, facilite les échanges de biens.


  CONCLUSION
- J’ai souvent défendu l’entreprise, mais pour renforcer la possibilité des salariés à faire partie d’une entreprise vivante, conviviale, et saine.
- D’autre part, j’ai longuement insisté sur le rôle important de l’Etat en économie, néanmoins en réclamant les simplifications indispensables à la lisibilité et à la liberté des citoyens.
- Mon obsession constante a été pendant 20 ans la lutte contre le chômage, en essayant de susciter une économie viable dans l’écosystème français actuel.
- J’ai écrit ces blogs en tant que chercheur scientifique Bac+5 ; Il sera lu avec le plus de profit par les titulaires d’un Bac+3 et plus en sciences économiques.

En complément, je liste quotidiennement des investissements technologiques potentiellement intéressants sur :
https://twitter.com/BenoitFabre1969
En effet, je sais que les investisseurs ne sont pas forcément des technologues, et qu’un fossé doit être franchi pour réunir les investisseurs, détenteurs de capitaux, des entrepreneurs technophiles. Aussi, en tant qu’ingénieur, je propose ma vision de l’entreprise qui réussit dans les technologies dans les années 2010-2020.
Le but est in fine d’encourager la croissance et la création d’emplois dans ces nouveaux secteurs prometteurs.


APPEL DE FONDS
Pour tous ceux qui auraient été intéressés par les informations sur mes blogs, je souhaite faire un appel de fonds pour financer mes recherches.

Mais l'essentiel de mes fonds collectés dans ma vie seront consacrés à la création d'un institut de recherche médicale, ce qui est mon projet de vie.
Merci encore. Benoît Fabre.
Donnez à la recherche médicale dans votre pays.
En France, une fondation correspond déjà : https://don.frm.org/donner?msclkid=bc5386c2c453145a1463dae17de5fed6&utm_source=bing&utm_medium=cpc&utm_campaign=SRC%2FBIN%2FFR%2FMarque&utm_term=fondation%20pour%20la%20recherche%20médicale&utm_content=Fondation%20Recherche%20Medicale%20-%20EE
ou https://www.frm.org/
ou https://www.frm.org/nous-soutenir/devenir-entreprise-partenaire


Une autre association me tient tout spécialement à cœur : le généthon pour les soins innovants des maladies génétiques graves http://www.genethon.fr/
don en ligne : https://faireundon.telethon.fr/

Au choix, la recherche contre les virus est également pertinente : https://www.pasteur.fr/fr/nous-soutenir

En ce qui concerne les cancers, l'oncopôle Toulouse existe comme d'autres centres de recherche contre le cancer https://don.iuct-oncopole.fr/formulaire_don


En rapport avec la lutte contre l'inquiétant SIDA pour nous-même et pour nos jeunes, vous pouvez activer le Sidaction
https://www.sidaction.org/
https://don.sidaction.org/

Si vous donnez à la recherche médicale, qui a besoin de beaucoup de fonds pour sauver des vies, dont la votre et celle des membres de votre famille, dans chaque pays, nous nous entendrons très bien ! Vous entrerez ainsi dans la communauté des gentils donateurs médicaux. Dans cette communauté, on sauve des vies (même si on exerce pas soi-même directement la profession de médecin), et on peut en être fier (aboutissement de tout une vie) ! C'est cette communauté des donateurs médicaux qui me gratifie de mon identité depuis l'adolescence.
Vous participerez au grand mouvement de la Philanthropie https://fr.wikipedia.org/wiki/Philanthropie