mercredi 6 novembre 2013

PROPOSITIONS ECONOMIQUES (4)

LE MONDE CHANGE : ADAPTEZ-VOUS POUR SURVIVRE !
Je commence par une analogie avec le monde biologique :
les espèces animales sont soumises à la concurrence des autres espèces, ainsi qu’à des évènements aléatoires externes ; à l’occasion de ces chocs, certaines espèces disparaissent définitivement, faute d’être capables de s’adapter aux nouvelles conditions biologiques, d’autres survivent telles qu’elles sont, enfin la sélection naturelle favorise les mutants d’une espèce ancêtre.
Dans le monde économique, il faut s’adapter pour survivre, c’est à dire maintenir voire gagner des positions économiques confortables, au risque de sombrer dans la marginalisation. Je prends des exemples :
- Dans le monde ouvrier en occident, le travail à la chaîne a disparu, il se fait maintenant dans les pays émergeants, qui ont un faible coût de main d’œuvre, et une forte main d’œuvre en concurrence interne, ce qui fait baisser les coûts horaires. Pour réussir dans les pays développés, les critères industriels sont désormais la qualité, la fiabilité, la robustesse, le logiciel durci, la sécurité, la spécialisation, une conception élaborée, le design esthétique, l’ergonomie, l’originalité du produit, l’adéquation au besoin du client. Le seul domaine actuellement où une forte main d’œuvre à faible valeur ajoutée unitaire est viable, c’est l’écologie et les économies d’énergies, mais parce qu’une subvention politique a été décidée.
- Dans le monde agricole, désormais les consommateurs urbains enrichis du monde développé sont rassurés par la qualité des produits artisanaux, voire leur garantie naturelle « biologique » sans pesticides, leur valeur ajoutée au niveau du goût, certifiés par des labels de qualité et de terroir d’origine. On est très loin d’assurer la survie avec de gros volumes. Les paysans et l’industrie agro-alimentaire qui n’ont pas perçus cette mutation de fond sont voués à échouer, à disparaître. Nota Bene : un créneau viable, car subventionné par les urbains riches, c’est la préservation du paysage, de l’écosystème, de la biodiversité.
- Dans le monde de la restauration en France, on constate une mutation : les clients ne sont plus dociles pour accepter 1 heure de présence à table pour manger un plat traditionnel. Soit ils s’adressent à la restauration rapide, notamment entre midi et deux lorsqu’ils travaillent, soit ils dégustent un menu cher et excellent, rarement, en couple ou en famille, dans des restaurants réputés (phénomène des « étoiles » du « guide Michelin » par exemple).
- Dans le monde du tourisme, nous ne voyageons pas comme nos parents, à l’intérieur de notre propre pays : des séjours à l’étrangers sont possibles grâce à la rapidité de l’avion, à la compréhension des langues étrangères. Des voyages organisés sont disponibles sur étagère à l’agence de voyage, une possibilité existe d’être basé dans des camps-clubs, etc.
Pour résumer, les mutations technologiques, économiques, politiques ont toujours existées. Rien ne sert d’accabler le gouvernement, et de vouloir arrêter le train inexorable du progrès et des mutations. La bonne attitude à choisir, c’est l’adaptation continue, sans trop de ruptures pour plus d’équilibre et de confort psychologique. Attention, cette adaptation se fera à des rythmes différents selon les individus et les groupes, avec une réussite certaine à des degrés divers pour tous ceux qui veulent non seulement survivre, mais réussir !

CULTIVER L’INITIATIVE
En comparaison de l’après guerre vers 1960, la France de 2010 manque singulièrement d’initiative, voire de débrouillardise, ainsi que de l’acceptation du risque des responsabilités correspondantes. Aujourd’hui plus que jamais, même les décisions les plus insignifiantes remontent au grand chef, par une chaîne hiérarchique docile envers les supérieurs et féroce envers les subordonnés. Par voie de conséquence, seuls sont responsables devant la justice ou l’opinion publique les grands chefs, les subordonnés se planquent dès qu’il y a le moindre problème.
C’est ainsi qu’on a vu dans l’actualité :
- un ancien premier ministre jugé pour sa supposée responsabilité dans une affaire de sang contaminé, dont les tenants et les aboutissants échappaient aux plus pointus des médecins spécialistes d’alors …
- un chef d’état major de l’armée de terre limogé pour une bavure dans un exercice à Carcassonne, alors que seul le chef local était responsable et éventuellement coupable de laxisme
- un président de la république friser le ridicule en arbitrant personnellement un cas d’immigration pour le moins litigieux
- un premier ministre risquer son poste au sujet de l’application d’une loi qu’il n’avait pas décidé (portiques écotaxes en bretagne)
- Aux Etats-Unis, une entreprise d’électroménager a été condamnée parce que sa notice d’utilisation de ses micro-ondes ne stipulait pas expressément que les animaux domestiques ne devaient pas être séchés dans son four ! …
- Aux Etats-Unis, si votre invité glisse dans votre escalier, on trouve normal que vos avocats se rencontrent pour décider à l’amiable des indemnités à verser
- Etc.
Bref, si nous ne voulons pas devenir un peuple d’assistés imbéciles, prenons les responsabilités normales que nous confère notre fonction, et alors par l’habitude de prendre des décisions et des responsabilités afférentes, nous ne nous laisserons plus dicter notre volonté par le dernier individu charismatique qui parle.
Je rappelle ci-dessous la boucle vertueuse de l’initiative :
- information / enquête
- analyse personnelle
- confrontation collégiale, en équipe, des analyses personnelles
- décision par le chef d’équipe
- traduction, déclinaison de la décision en actions
- actions
- contrôle du bon déroulement des actions
- vérification du résultat obtenu : confrontation des objectifs de l’action et du résultat réalisé
- reprise en boucle de cette séquence pour obtenir une correction du résultat par rapport aux objectifs à atteindre

THEORIE DE LA RESPONSABILITE HIERARCHIQUE
A toute décision et à toute action sont forcément associés un responsable et coupable en cas d’échec ou de bavure. C’est par définition le chef d’équipe au niveau N qui a pris la décision, le cas échéant issue du débat au sein de son équipe.
Mais également, dans les organisations telles que je les ai vécues à la fin du 20° siècle, est responsable le niveau hiérarchique N+1, dont un des rôles est de vérifier, contrôler, valider les décisions d’importance du niveau inférieur N.
En ce qui concerne les niveaux supérieurs N+2, N+3, etc. ils ne sont ni responsables ni coupables, à part si la décision venait de leur propre initiative hiérarchique, ou s’ils avaient eu connaissance de la décision, qu’ils avaient validé ou ignoré pour se défausser de toute responsabilité.
Concernant la sanction d’un échec, ou d’une faute lourde, elle doit être décidée à partir du niveau hiérarchique non directement impliqué, à partir du N+2 jusqu’au Grand Chef, si nécessaire, dans le cas où la faute est stratégique ou très grave.

PRINCIPE DE BASE DES FINANCES DE L’ETAT : NE S’AUTORISER UNE BAISSE DE L’IMPOT QUE LORSQUE L’EQUILIBRE BUDGETAIRE ANNUEL EST DEJA ATTEINT
J’entends des discours électoraux populistes caresser les électeurs dans le sens d’une baisse des impôts, alors que nous nous endettons chaque année de 4% du Produit Intérieur Brut (PIB), et que la dette totale de l’Etat frôle les 100% du PIB. Il est d’une logique évidente qu’une baisse des impôts maintenant va mécaniquement aggraver la dette totale et empêcher l’équilibre budgétaire. Comme déjà discuté, une relance par la demande via le plus d’économies laissées à certains français n’est qu’une spéculation macroéconomique fumeuse, fallacieuse, partisane, populiste.
Les objectifs mathématiques des impôts à mettre en œuvre, ce sont :
1. Stabiliser la réalisation budgétaire annuelle autour de 0% de déficit (entre +0,5% et -0,5% de déficit annuel constaté) ; comme les gouvernements actuels sont soumis à de mauvaises surprises chaque année, cela suppose de prévoir un budget annuel en excédent : +0,5% d’excédent, pour avoir une marge de manœuvre annuelle. Si cet excédent n’est pas dépensé en cours d’année, il sert à rembourser la dette globale.
2. Objectif rembourser toutes les dettes de l’Etat, étalement sur une période de 30 ans. En effet la dette coûte cher à financer, c’est une dépense totalement stérile pour le contribuable, elle doit obligatoirement être remboursée pour l’honneur et la crédibilité de l’Etat français et de ses citoyens, enfin et surtout l’Etat français doit se dégager des marges de manœuvres en vue d’un endettement subit lié à une catastrophe (guerre, changement climatique, épuisement de la ressource énergétique peu chère pour l’instant en relatif du pétrole et du gaz, migrations brutales et massives nécessitant d’investir pour l’alphabétisation et l’intégration).
3. Une fois les 2 objectifs zéro déficit budgétaire annuel atteint, ET le zéro dette cumulées obtenu, prendre comme règle cible celle proposée par le député Lefeuvre UMP : l’objectif visé de prélèvement est la moyenne des pays européens, pour équilibrer la concurrence fiscale des entreprises et des particuliers. Si tous les pays européens adoptent alors la même règle de viser la moyenne des autres pays, une harmonie fiscale européenne se dégagera alors.
Les règles énoncées plus haut pour le pays sont également valables pour les régions, pour chaque régime d’assistance sociale (retraites, santé, chômage), les régions, les métropoles, les villes, les communautés de « pays local », les départements, les administrations publiques, etc.

INDICES DE REFERENCE POUR LES TAXES FISCALES Je le répète et je le martèle, c’est confirmé par tous les directeurs financiers et les contrôleurs de gestion, ce n’est pas le niveau des impôts en soi qui tue les entreprises en difficultés, c’est la base de référence des impôts. Plus précisément, les charges fixes, irréversibles en cas de mauvaises affaires ou de mauvaise conjoncture, soit tuent les entreprises, soit les incitent à moins embaucher en prévision d’une instabilité possible du carnet de commandes. Par contre, les charges variables, réversibles en cas de crise, sont un risque acceptable par les entreprises.
On peut imaginer une taxe proportionnelle à chaque solde intermédiaire de gestion :
- Chiffre d’Affaire
- Résultat
- Excédent Brut d’Exploitation
- Bénéfice
Mais on peut aussi imaginer des indices composites :
- proportionnellement au bénéfice / effectif en personnel, pour protéger les activités à forte intensité de main d’œuvre et donc conserver l’emploi
- proportionnellement au bénéfice / chiffre d’affaire, pour assurer une certaine rentabilité aux grosses entreprises
- proportionnellement au bénéfice / capital, pour assurer une certaine rentabilité aux capitaux investis
Les taux d’impositions peuvent être uniques ou progressifs, mais surtout faire simple, pour être compréhensible, acceptable, puis limiter les effets de seuil (peur psychologique de bascule d’une tranche d’imposition à l’autre) Contrairement à tout ce qui est réalisé en Europe aujourd’hui, je préconise une augmentation des impôts sur les bénéfices des sociétés, car ces impôts ne menacent pas ces sociétés bénéficiaires, plutôt que les charges sur le travail, qui, lorsqu’elles sont payées par l’entreprise, menacent la pérennité des entreprises et de l’emploi en cas de revers des affaires même sur un seul exercice, et qui, lorsqu’elles sont payées par les salariés, grèvent leur pouvoir d’achat personnel, et dépriment la demande au niveau macroéconomique.

Autre menace qui plane actuellement sur les Très Petites Entreprises, et les Petites Entreprises notamment, à cause de leur faible surface financière en capital, c’est le défaut de paiement lié à un manque de trésorerie. Ceci amène un nombre très important de faillites, donc fragilise le tissu industriel, commercial, et social (l’emploi), pour des montants à chaque fois dérisoires pour la collectivité, ne serait-ce qu’en comparaison des pertes de densité de tissus industriel et commercial, donc d’opportunités d’affaires, et d’indemnité chômages, de reconversion, de perte d’impôt à l’avenir collecté sur ces entreprises, et sur les revenus des salariés. Il serait très facile à une banque d’Etat d’avancer la trésorerie correspondant aux créances qui ont une garantie d’être recouvrées dans les 90 jours (délai de paiement malheureusement constaté).

On peut même imaginer un impôt négatif (subvention) recouvrable ultérieurement, mais pour un seul exercice : l’Etat ne doit pas soutenir des entreprises sans avenir, sans plan viable commercialement.

Enfin l’Etat et toutes les collectivités locales doivent s’astreindre, sous peine de pénalités journalières dues, à payer à J+30 jours, c’est à dire :
J : jour de livraison
30 jours pour vérifier à l’usage qu’il n’y a pas de malfaçon considérable
J+30 : paiement automatique des entreprises, quitte à la collectivité locale de payer des agios à sa banque ou de trouver un emprunt.

SOUTENIR FRANCHEMENT L’ENTREPRENARIAT TRADITIONNEL EN FRANCE
J’ai souvent évoqué dans mon blog l’entreprenariat technologique : c’est bien d’être psychologiquement tourné vers le progrès, et çà créée des emplois.
Cela dit, je voudrais préciser ma position par rapport à l’entreprenariat traditionnel en auto-entreprise / Très Petite Entreprise / Petite entreprise : il est très important de trouver un système fiscal adéquat, et d’alléger les contraintes administratives, pour accompagner la prospérité de ces sociétés.
- elles sont le recours d’emploi individuel en cas de chômage.
- elles créent statistiquement beaucoup d’emplois de main d’œuvre.
- elles nécessitent une forme d’intelligence alternative à celui promu par l’école actuellement, à savoir la main plutôt que l’intellect. A chaque élève correspondent des capacités, des compétences, un avenir professionnel ; pourquoi sur-promouvoir systématiquement l’intellectuel ? n’est-on pas historiquement face à un phénomène de mode pédagogique ? Par ailleurs, si on veut inciter les élèves manuels à développer des savoirs philosophiques, psychologiques, historiques, économiques, pourquoi ne pas rendre optionnels les examens dans ces matières au CAP / BEP / Bac Pro / BTS / IUT, quitte à les valoriser largement au niveau du surplus de points obtenus ? Symétriquement, pourquoi ne pas rendre optionnels et bien valorisés les sports, les activités manuelles professionnelles, les arts manuels pour les élèves intellectuels du BEPC / BAC ?
- Fonder, développer et gérer une entreprise familiale développe les valeurs culturellement positives de l’initiative, quelque fois de la débrouillardise, de la responsabilité au travail, qui sont transmises aux salariés et aux générations suivantes d’entrepreneurs.
- le tissus industriel et commerçant rural sera soutenu, pour le bien être des populations.
- Ces sociétés sont la mémoire des savoirs faires traditionnels français, d’ailleurs très prisés par le tourisme, autre manne économique de notre pays.
- Ces sociétés participent largement à la prospérité de la nation, ne serais-ce que par le chiffre d’affaire généré, la répartition sur tout le territoire, les emplois créés, les impôts versés sur le bénéfice et les charges sociales.
- Un suivi rigoureux, année par année, par décennie et par pays, du rapport « argent gagné par les salariés + les patrons + les actionnaires + l’Etat (les impôts) » / « capital investi », ventilé entre entreprises traditionnelles et entreprises technologiques, reste a établir par les statisticiens, comme indice d’investissement privé (pour les groupes ou les particuliers), et suggérer un niveau d'intérêt pour les gouvernements.

NB. Ces thèses ont été soutenues sur le long terme par l’extrême droite française (famille Le Pen), et indépendamment, dans les journaux régionaux et locaux de France3 et dans le journal télévisé de TF1 de Jean-Pierre Pernault, d’ailleurs moqué sans fondement par les intellectuels qui voudraient uniformiser l’offre d’information.
Quant à moi, en tant qu’industriel de la recherche, je n’aurai pas la bêtise de succomber au syndrome « NIH » = « Not Invented Here » = « pas inventé ici », connu donc des anglo-saxons. Je profite même de cette exception de lucidité dans leur programme économique pour saluer de manière très républicaine mes adversaires politiques. J’invite le Parti Socialiste à reprendre à son compte cette bonne idée, une idée gagnante, et à soutenir franchement l’entreprenariat traditionnel en France. Un gisement d’emploi et de prospérité est présent là, à portée de main …

L’IMMIGRATION RAISONNEE : DES QUOTAS PAR NIVEAU DE DIPLOMES ET PAR METIER
Il faut être objectif : même si l’on est généreux, la France ne peut pas supporter économiquement de soulager toute la misère du monde, notamment dans les phénomènes migratoires.

L’immigration a des coûts :
- l’alphabétisation, puis l’intégration
- les logements à construire et à financer
- l’éviction de l’emploi des autochtones
L’immigration confère des gains :
- une puissance de main d’œuvre nouvelle et différente
- des idées originales qui fécondent la pensée nationale, qui se scléroserait sinon (« tourner en rond entre soi, entre êtres humains quasi-identiques »).

Il existe 5 types d’immigrations :
- les réfugiés politiques : par tradition, la France est une terre d’accueil des personnes en danger. A conserver.
- le regroupement familial : si après un an dans le pays français, un immigré travailleur en situation régulière peut faire manger sa famille et l’héberger, il devrait être autorisé à faire venir sa famille nucléaire (époux/épouse/enfants) dans notre pays.
- les réfugiés climatiques : migrations massives attendues dans le XXI° siècle, liées au réchauffement climatique : non traitable déjà = pas de réflexion possible déjà.
- L’immigration économique : Pour disposer d’un meilleur confort matériel, des personnes changent de pays, donc d’économie nationale. Dans d’autres grandes démocraties (USA, Canada), non soupçonnables de xénophobie par leur histoire même basée sur l’immigration de masse, ce qui marche, c’est la politique de quotas par pays et par diplôme/métier. Dans un pays comme la France, je propose d’éviter les quotas par pays, qui pourraient receler du racisme, mais de fixer des quotas annuels par niveau de diplôme et par métier / orientation professionnelle. En effet, notre pays a besoin de travailleurs qui complètent notre force de travail, bien plus que de travailleurs qui rentrent directement en compétition avec la force de travail nationale avec des coûts systématiquement plus bas.
- L’immigration de curiosité : métissage culturel, attire actuellement les jeunes et les intellectuels.

PEDAGOGIE DE LA CRISE MACROECONOMIQUE FIN XX°-DEBUT XXI° SIECLE
Je vais m’exprimer en termes très simples. Pour que chacun puisse prendre ses responsabilités, en connaissance de cause : électeurs, salariés, patrons, gouvernements.
La fin du XX° siècle a vu émerger, de manière irréversible à horizon prévisible d’aujourd’hui, la concurrence de la main d’œuvre qualifiée et chère des pays développés, par la main d’œuvre abondante et peu qualifiée des pays émergeants.
Dans un premier temps, pour faire face à cette difficulté de la concurrence, les pays développés ont fait appel à l’endettement. Or un jour, les dettes doivent être remboursées, et de toute manière aucun bailleur de fonds ne fera crédit à un pays non solvable (c’est ce qui arrive aussi de la même manière aux entreprises, aux ménages, aux personnes surendettées).
Par conséquent, pour rétablir la compétitivité des pays développés face aux pays émergeants, les pays développés peuvent :
- soit filtrer les flux de capitaux, de marchandises, de devises, de personnes : vers un monde en ralentissement.
- soit dévaluer massivement de manière à rétablir une parité de compétition : attention la dette sera, momentanément au moins, plus lourde.
- soit les pays développés se concentrent sur les produits exportables à forte et très forte valeur ajoutée, et en plus les services non délocalisables (services à la personne, soins, commerces de proximité, tourisme, etc.) et abandonnent les produits à faible valeur ajoutée et à fort taux de main d’œuvre aux pays émergeants et en développement.
- en ce qui concerne les travaux concurrencés par les pays émergeants, supprimer les charges salariales de ces branches de travail, et basculer l’imposition équivalente vers l’impôt sur le revenu de ces salariés, l’impôt sur les sociétés de ces branches, la TVA= taxe sur ces produits ; diminuer en conséquence les allocations sociales (chômage, santé, retraite).

L’économie, ce n’est pas de la magie ! Une fois les constats faits, on dispose d’une boîte à outils économique. La charge d’exercer des arbitrages revient au pouvoir économique et politique. Le devoir de faire respecter ses décisions incombe au pouvoir politique. Et il ne sert à rien de tirer sur le pianiste, ni de casser le thermomètre pour cacher la maladie …

LA CLE DE LA CROISSANCE EN FRANCE, C’EST LA SIMPLIFICATION !
Je suis intimement convaincu que les administrations et les entreprises privées qui veulent sur-performer doivent s’ingénier à nous rendre la vie comme un jeu d’enfant ! Ceci nous permettrait de dégager du temps et de l’énergie pour :
- l’activité professionnelle
- l’activité domestique
- les loisirs
- la famille, les enfants
Contrairement à l’esprit tordu qui règne encore dans certains milieux académiques et professionnels, faire compliqué, ce n’est pas une marque distinctive d’intelligence : c’est faire alambiqué, ambigu, vulnérable aux contestations, illisible, inapplicable, utopique, inutile, etc.
Le vrai GENIE, c’est de SIMPLIFIER. Essayez donc de reproduire le succès colossal des entreprises comme Google et Apple sans s’évertuer à chaque instant à vous mettre à la portée de vos utilisateurs externes à la profession …
En France, il faut reprendre d’urgence dans cette vision de simplification :
- tous les sites internet
- les amendes du code de la route
- les impositions
- les nombreux codes de droit
- les réglementations par branche professionnelle
- la régulation des comportements entre individus au travail et en ville
- l’éducation des enfants et l’enseignement aux professionnels
Je vous rappelle que nous sommes dans un combat titanesque pour développer l’économie et l’emploi. Les bonnes idées pèseront très lourd dans la balance !

STATISTIQUES : LES MOIS D’EMBAUCHES PAR INVESTISSEMENT
Mon commentaire sur la statistique de +0,3% de perte d’emploi en Décembre : cela ferait 3,6% de perte d’emploi sur 12 mois, certes la moitié des 5,7% de pertes d’emploi constatée cette année, mais encore beaucoup trop pour notre pays éprouvé depuis 40 ans par le chômage.
Néanmoins, je souhaite rappeler que dans les grandes entreprises, les projections d’investissements, et les emplois associés, se font vers la fin d’année (Novembre + Décembre), pour réalisation en Janvier + Février, avec un restant en Septembre en fonction du bilan annuel de Mai + Juin.
Les indicateurs que je demande aux statisticiens d’analyser attentivement, ce sont donc les emplois créés en Janvier et Février chaque année, comme signe de confiance des chefs d’entreprise dans l’avenir ,via les investissements annuels. Nous aurons là une bonne indication de ce qui va se passer dans l’année sous l’impulsion de l’investissement.

EXIGEZ QUE LES DEBATS THEORIQUES SUR L’ECONOMIE SORTENT DU CHAMP POLITIQUE !
Vous devez savoir que pour évaluer une politique économique, il faut, en 2014 en France, avoir effectué au moins 5 ans d’étude, et expérimenté des politiques économiques pendant au moins 5 ans. Autant dire que c’est le travail de toute une vie !
Or une mauvaise attitude pseudo-démocratique s’est installée en France, qui veut que, comme les savants en économie ne sont pas d’accord entre eux, que les politiques n’arrivent pas à se faire une conviction propre par synthèse + évaluation, c’est in fine l’électeur qui doit trancher par son vote, c’est à lui que reviendrait la plus lourde tache d’arbitrer, alors qu’il n’a pas la formation, qu’il passe son temps dans un autre métier, qu’il n’a pas demandé la responsabilité de gouverner la France !
Citoyens, ne vous laissez pas prendre en otage d’un débat que vous ne pourrez jamais trancher, par structure ! Ce débat vous pourrit la vie, en public à la télévision, en privé en famille, entre amis, ou au travail. Votre problématique, c’est que des résultats théoriques puis concrets soient obtenus ! Il faut que vous vous placiez en consommateurs + utilisateurs de savoirs, pas en producteurs de savoirs, sans culpabilité : chacun son rôle, les experts sont des professionnels de leur domaine, vous êtes des amateurs éclairés qui acceptent de jouer le jeu ; c’est bien suffisant comme cela en terme d’investissement - temps.
Filez le parallèle avec l’émergence des techniques : la voiture, l’avion, l’ordinateur. Longtemps, il a fallu une manivelle pour démarrer les voitures. Maintenant, çà fait partie du folklore. Avant, il fallait des connaissances en mécanique pour faire marcher une voiture qui tombait souvent en panne. Actuellement, le diagnostic de la panne est réalisé par l’ordinateur de bord, et c’est un mécanicien avec qui on a un contrat d’entretien qui répare. Quant aux avions, les premiers tombaient régulièrement, tuant tous leurs passagers. Désormais, grâce au travail des ingénieurs en sureté de fonctionnement et en sécurité de fabrication, les avions sont le plus fiable moyen de transport en terme d’accident mortel par kilomètre fois passagers transporté … Enfin, l’ordinateur personnel, qui plante encore si souvent, et dont la première solution est de redémarrer la machine, on en pleurera de rire dans 15 ans, mais aujourd’hui, il faut bien avouer que çà nous gêne dans notre quotidien. En ce qui concerne le parasitage des ordinateurs et d’internet, ce n’est pas une fatalité, et un jour, quand les ingénieurs auront bien voulu se mettre au travail, la sécurité des données personnelles et professionnelles deviendra un argument de vente discriminant pour les acheteurs d’informatique. Quant à cette fameuse compatibilité des appareils électroniques entre eux, la sélection naturelle de la part des acheteurs éliminera définitivement du marché ceux qui croient pouvoir faire durablement cavalier seul.
Il faut donc remettre les économistes au travail, je ne suis pas satisfait, ils n’ont pas bien réalisé ce pour quoi ils étaient payés par la nation. Si nous avons été capables de fabriquer des avions, des centrales nucléaires, des voitures, des ordinateurs, nous devons impérativement être capables de comprendre les lois régissant l’économie, champ stratégique s’il en est car il gouverne toutes nos vies plus ou moins étroitement. C’est une question de moyens financiers (entretenir des équipes de chercheurs jusqu’à obtenir des résultats probants), mais aussi de recrutement des plus talentueux intellectuels. Ce que le simple citoyen peut faire, c’est d’exiger que les politiques lancent de grands programmes de recherche théorique et appliquée en économie, en recrutant, en plus des experts nationaux, des experts étrangers qui porteront fatalement un autre regard sur la France, mais aussi des profils exotiques, intéressés et formés en économie, qui apporteront une autre vision, avec un brin de folie et en s’affranchissant des tabous et des dogmes bien établis : ce sont les profils de double compétence, en économie + autre domaine d’expertise.
En attendant que les experts aient tranché le débat de l’économie, je préfère que les politiques et leur public s’intéressent à tellement d’autres sujets qui ont été occultés par ce débat économique féroce, qu’ils sont finalement restés suspendus, non traités, dévitalisés, anémiés, alors que ces sujets de préoccupation méritaient mieux qu’une relégation de l’espace public …

LES VOIES ECONOMIQUES DU RENOUVEAU RURAL
Le monde rural est en déclin régulier en France. Des possibilités du renouveau ont été identifiées :
- agriculture de subsistance
- agriculture biologique
- carburants biologiques
- parfums, médicaments à base de plante
- entretien des espaces ruraux (rivières, forêts, routes)
- tourisme campagnard, sportif
- accueil de populations (de France même ou d’étranger) pour faire tourner les commerces, comme main d’œuvre artisanale ou aux champs
- négoce, commerciaux (habitude de la palabre)
- labels, concours, prix de qualité et de terroir
- normes de qualité de production et de conservation
- circuits courts
- fermes-commerce

Bien entendu, il revient aux ruraux de décider in fine de leur sort. Il n’est pas de la responsabilité des citadins, qui ne comprennent pas leurs habitudes, d’imposer leur cap aux ruraux.

ASSISTANAT, OU RESPONSABILITE LIMITEE ?
Notre système politique est à bout de souffle :
- 80% de mécontents du Président de la République après 2 ans de gouvernement, de manière régulière et répétée quelle que soit l’étiquette politique, droite ou gauche.
- Les habitants les plus pessimistes du monde d’après les sondages, malgré des niveaux de vie et de paix qui n’ont rien à voir avec les pays en développement.
- Une mode de « si je ne me suis pas plaint aujourd’hui, j’ai perdu ma journée », mauvaise humeur communicative qui pourrit notre vie de tous les jours, au boulot, en famille, au village, en ville.
- Pour certains, la faute incombe à une modernisation technologique trop rapide ; pour d’autres, ce serait les immigrés qui prendraient leurs emplois ; d’autres encore se plaignent se plaignent des directives européennes ; ou ce serait l’inefficacité du système éducatif ; et bien sûr, le trop d’imposition ; mais aussi, le manque de remboursement de quelques médicaments et de certains soins ; le trop peu de retraites ; ou alors des trop longues allocations chômages ? etc.
- Bref, c’est toujours la faute des autres, on n’est jamais content, on ne voit que le points négatifs, sans s’apercevoir des points positifs : qualité et gratuité du système éducatif ; infrastructures routières, ferroviaires, aéroportuaires ; systèmes énergétiques ; équipements collectifs (sports) ; stabilité apportée au pays par l’administration, rigoureuse et non corrompue ; quasi-gratuité de la médecine ; existence d’une retraite ; des allocations chômages ; un système politique qui fonctionne ; la paix ; la décroissance régulière de la criminalité de sang sur tout le XX° siècle ; une espérance de vie en bonne santé qui s’envole ; un niveau de vie moyen enviable parmi les pays développés ; etc.
- Des finances publiques objectivement en faillite.
La seule caractéristique qui distingue la France, c’est la place centrale de l’Etat, le contrôle de l’administration et l’ampleur de la redistribution sociale. L’Etat Français, c’est devenu papa et maman, du fœtus à la tombe.
Or, en ce qui concerne l’administration d’un pays, 3 options fondamentales sont possibles :
- l’assistanat (France de 2014)
- la responsabilité individuelle et familiale + l’Etat en dernier recours (ce que je propose)
- la responsabilité individuelle seule (libéralisme type anglo-saxon)
Ce débat se tiendra forcément un jour ou l’autre, vu la situation des finances publiques, et l’épuisement du système de gouvernement français. Çà, c’est de la grande politique, ce n’est pas comme arbitrer le seuil du barème de la n°ième tranche des revenus à 37 650 euros par an, ou bien à 40 000 euros par an, ou alors fixer un taux de TVA à 2% plutôt que 2,1% !
Je souhaite que nos dirigeants politiques arrêtent de se comporter comme de vulgaires rabatteurs de foules, et recommencent à diriger le pays sur des grandes options, comme le faisait si bien le regretté Général de Gaulle.

REDONNER LE POUVOIR ECONOMIQUE AUX PAYSANS DANS L’AGRICULTURE
Les problèmes économiques des agriculteurs sont :
- Le choix du type d’agriculture (intensif, extensif, biologique, transgénique, insecticides, engrais, antibiotiques pour les animaux, à destination humaine, animale, carburants, arômes, médicinales)
- La lourdeur des investissements (abris, machines, fournitures)
- Le goulet d’étranglement de la distribution (centrales d’achat)
- Le pouvoir des banques sur l’exploitation
- La nécessité des assurance des récoltes vis-à-vis des aléa météorologiques
Or, de la bonne santé de l’agriculture dépends la bonne santé des foyers humains, une alimentation saine étant le premier maillon de la chaîne sanitaire. De plus, une bonne alimentation produit du bien-être, ce qui est loin d’être négligeable.
Une première solution aux problèmes économiques du monde agricole, c’est de redonner du pouvoir aux agriculteurs/agricultrices dans la chaîne agro-économique, via les consensus de leurs syndicats paysans.
Notamment, il faudrait fonder une coopérative agricole d’achat des matériels et des fournitures, ainsi qu’une centrale d’achat des produits finis, commercialisés dans les chaînes de magasins différents de ceux des villes (spécifiques aux villages et petites villes).
Le financement pourrait être obtenu par :
- participation actionnariale volontaire des agriculteurs
- les banques agricoles
- les assurances agricoles
- interdit aux groupes d’agro-business
- interdit aux autres centrales d’achat
- éventuellement, participation non majoritaire de l’Etat
- pilotage à proportion syndicale agricole des participants

ADOPTER LA COMPTABILITE EN CONTROLE DOUBLE DES ENTREPRISES POUR L’ETAT ET LES COLLECTIVITES LOCALES
Une dérive des comptes de l’Etat et des collectivités locales est constatée de manière récurrente, dans la durée des mandatures successives.
Une très bonne solution consiste en l’adoption pour les comptes publics de la comptabilité en partie double, qui structure les finances des entreprises privées.
Cette comptabilité en partie double permet une vérification rapide, rigoureuse et publique des comptes de l’Etat. Enfin nous pourrons tracer où part l’argent, dans des dépenses de fonctionnement, dans des investissements à long terme ; à quel projet sont affectés les emprunts publics ; quelle est la planification du remboursement des emprunts.

GROUPEMENT DES EXPLOITANTS AGRICOLES PAR AFFINITES
On constate que :
- les exploitations agricoles sont trop petites (capital terre, capital d’exploitation, machines)
- les agriculteurs montés en société individuelle travaillent trop (présence 7 jours / 7, 365 jours par an), pour un rapport financier à l’heure trop maigre

Une solution est le regroupement des moyens d’exploitation (machines) et de la force de travail humaine des agriculteurs + agricultrices, sur la base de l’amitié et du respect réciproque (affectio societatis des professions libérales).
Le capital terre reste au propriétaire d’origine. Il est transmis par héritage.
Le partage des récoltes est prévu avant les plantations, sur une base négociée à l’amiable. L’option de sortie de l’association reste possible en cas de désaccord fondamental sur le partage. Plus sagement, les accords sont prévus dès la mise en association, le pourcentage de réallocation négociable à chaque récolte annuelle est encadré dans l’accord d’association.
Le partage du temps de travail est également régulé par contrat, négociable à l’amiable au plus une fois par an.
L’idée est :
- de rendre plus attractif à la jeunesse les exploitations paysannes associées, plus vivantes par une vie en petits groupes
- de rendre plus rentables les machines chères à l’achat, par une utilisation plus conséquente en moyenne d’heures annuelles de service
- De conserver l’aspect propriétaire capitaliste, mais structuré en société entrepreunariale
- De promouvoir la liberté de travailler avec des amis

VILLES D’AVENIR EN EUROPE
A partir de clichés par satellite, on peut rechercher les villes à haut potentiel en Europe, qui ont les attributs suivants :
- espace alentour non saturé pour les extensions (bâti individuel et collectif, usines, entrepôts, ports)
- position stratégique (frontières, fleuves)
- non enclavées par les montagnes
- axe de communication (fluvial)
- la graine de l’économie locale est préexistante

En France :
1. Lyon
2. Strasbourg
3. Lille Roubaix Tourcoing
4. Toulouse
5. Brest Douarnenez Quimper Camaret
6. Reims

Ailleurs en Europe
- Allemagne : Munich, Leipzich, Hambpurg, Cologne, Manheim
- Grande Bretagne : Liverpool, Bristol, Cambridge, Edimbourg, Belfast
- Irlande : Dublin
- Pays-Bas : Rotterdam, Amsterdam
- Belgique : Bruxelles-Louvain, Liège-Maastricht
- Autriche : Vienne
- Espagne : Seville
- Turquie : Istanbul
- Roumanie : Bucarest
- Hongrie : Budapest
- Tchéquie : Prague
- Russie : Saint Petersbourg
- Ukraine : Kiev, Odessa
- Islande : Reykjavik

Il vaut mieux favoriser le développement du territoire de ces villes à haut potentiel, plutôt que de s’acharner à développer des villes enclavées, ou étouffées par leur propre poids.

GAINS EN TOURNOI SPORTIF
Actuellement, la sélectivité des primes aux 3 premiers gagnants est trop grande, elle gâte l’esprit sportif. Au contraire, il faudrait financer plus largement le sport de compétition. Je propose la formule suivante.
Soit P la totalité des primes à distribuer. Soit N le nombre de niveaux de sélection. Soit X(i) le nombre de participants au tour i
A chaque niveau de sélection, il est proposé de partager à parts égale entre les compétiteurs la prime (P/N)*(1/X(i)). Les primes se cumulent pour les victorieux de plusieurs tours.
Ainsi, le gain maximal, celui du vainqueur final vaut : (P/N)*(1/X(1)+1/X(2)+…1/X(N))
En cas de tournoi éliminatoire à chaque tour on obtient alors :
X(1)=2
X(2)=4
X(3)=8
X(4)=16
1/X(1)+1/X(2)+1/X(3)+1/X(4) = 1/2+1/4+1/8+1/16=0,9375 soit presque 1
D’où gain du vainqueur du tournoi éliminatoire = P/N ici Prime Totale / 4 s’il y a 4 tours éliminatoires entre 16 compétiteurs.
Le gain minimal d’un participant est (P/N) * 1/X(N), dans l’exemple, (Prime Totale / 4) * (1/16) = Prime Totale / 32

Le rééquilibrage entre les primes est sensible, et agréable à tous les concurrents (les champions commencent aussi par être des compétiteurs dans la difficulté financière … ). Nous en attendons un meilleur comportement sportif dans l’ascension aux plus hautes marches des podiums !
Ne jamais oublier que l’aspect financier n’est qu’un des enjeu annexes des exploits sportifs (dépassement de soi, exploit de l’humanité, gloire, célébrité, exemplarité, patriotisme, entretien de son corps)

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