vendredi 12 juillet 2013

GAUCHE (3)

CREER UN CHOC DE REALISME SALUTAIRE
Les français des années 2000 sont des assistés, ils vivent dans l’héritage d’un autre temps où il fallait se battre pour exister. Principales conversations des français d’aujourd’hui, principales préoccupations :
1. « Il ne fait pas assez beau en ce moment » (sous-entendu, qui je vais bien pouvoir incriminer ? Le gouvernement ? Le bon Dieu ? Le dérèglement climatique, pour lutter contre lequel je n’ai pas fait grand-chose voire rien du tout ? Ou subir tout simplement les alea climatiques, comme mes ancêtres lointains étaient habitués à le tolérer …)
2. « Je paye trop d’impôts ». Oui mais si moi qui peux payer des impôts, je ne contribue pas à la solidarité nationale, qui va le faire ??? Pour moi-même et pour mes enfants, quand j’aurais une grave maladie terminale par exemple, ce qui ne va pas manquer d’arriver …
3. « Je ne reçois pas assez d’allocation ». Après le SMIG, la CMU, l’APL, le RSA, que dire des centaines de milliers d’emplois qui ne sont pas pourvus car ils impliquent soit un déménagement hors du terroir natal, soit une formation complémentaire, soit des conditions de travail pas très reluisantes, soit un déclassement par rapport au diplôme généraliste obtenu dans l’éducation nationale, qui ne tenait absolument pas compte de la réalité du marché du travail ? A qui la faute ? A l’Etat, à l’étudiant, à sa famille, au manque de publicité professionnelle sur le marché du travail réel ?
Quand je dis que les français sont « assistés » d’avant la conception à après la mort (référence « Big Mother », psychopathologie de la vie politique, de Michel Schneider, éditons Odile Jacob), je dis bien « maternés », pas « paternés ».
- Discours du père archaïque, dépassé au vu des connaissances psychologiques : l’autoritarisme, l’interdit, les tabous. « Tu ne dois pas faire ceci » (même sans donner de bonnes raisons, seulement parce que çà ne me plaît pas), « il est interdit de faire cela » (aux yeux de quelle loi ? La sienne, celle du père, ou celle de l’Etat, d'un prophète vieux de mille ans ?), « on ne peut pas discuter de çà, même pas l’évoquer … » (qui a bien pu décréter ce tabou, et qu’est-ce qu’on risque au fait ? D’être transformé en citrouille ?)
- Discours du père moderne : « tu ne dois pas aller dans cette direction. Si tu ne m’écoutes pas, et que tu le fais quand même, il faudra que tu assumes, ce n’est pas moi qui payerai pour toi les pots cassés, ne compte pas sur moi pour sécher tes larmes ». Discours d’apprentissage de la responsabilité et de l’autonomie, les fautes et les erreurs seront analysées, comprises, pour ne pas être répétées.
- Discours de la mère éternelle : « Oh mon pauvre chéri, tu as fait une bêtise, va, ce n’est pas grave, je t’aime quoi qu’il arrive, on trouvera toujours une solution, il n’y a qu’à demander à ton père de réparer … »
A force de cacher aux français la réalité, notamment la précarité des comptes de la nation, qui devraient être équilibrés branche par branche, région par région, ville par ville, avec un minimum de péréquation (seuil psychologique maximum de 10%), que ce soit pour la retraite, quel que soit le régime, la branche maladie, la branche chômage, les logements, les infrastructures à financer légitimement par les utilisateurs, dont la culture ; à force donc de cacher la réalité, nous avons hérités d’une nation composés de mulets aveugles, capables de suivre de leaders qui ne s’intéressent qu’à eux-mêmes, à leur coterie et à leur gloire, pour qui la vérité absolue n’existe pas par essence philosophique, pour qui la vérité relative est manipulable par la présentation des chiffres, avec qui l’on peut faire signifier tout et son contraire (c’est le statisticien qui connaît bien tous ces « trucs » de prestidigitateurs qui parle de connaissance ; réclamez un reportage éclairé pour vérifier …), et les arguties sans fin dans les médias, tellement intéressantes qu’on en finirait par croire les débatteurs intelligents, tellement qu’ils sont creux dans leur langage abstrait qui est savamment composé pour ne précisément pas être compris et impressionner le chaland ! Ces politiciens patentés ont réussi depuis maintenant 40 ans à mener, droite et gauche confondues allègrement de manière alternative, la France droit dans le mur. Faudra t’il attendre que l’extrême droite, qui prend le contrepied de la politique bien pensante de UMPS, finisse par s’emparer du pouvoir au nom d’une impossible politique, et renvoie la France au milieu du XX° siècle, pendant que les autres pays progresseront dans leur adaptation aux conditions modernes de la vie mondiale au XXI° siècle ?
La seule solution, c’est de créer un choc de réalisme dans la population électorale française, en dévoilant et en insistant sur la piteuse situation financière (en l’absence même de guerre, de destruction et de reconstruction depuis 70 ans en Europe …). Alors les Français : à quand « on se prend par la main, on mouille la chemise sur les vrais problèmes, et on arrête de pleurnicher inutilement sur notre sort ? ».
L'argent, on le gagne d'abord, on le dépense après !

LA CIVILISATION DE L’IMPUISSANCE PAR L’ABSENCE DE CHOIX ASSUME
Honnêtement, je suis très perturbé par la généralisation de l’absence de choix de mes contemporains. Pour ne pas déranger personne, pour ne pas risquer de déplaire à qui que ce soit, pour ne pas oser exister, la plupart de mes connaissances repoussent non seulement l’annonce de leurs décisions, mais repoussent leurs choix eux-mêmes aux calendes grecques, c’est-à-dire à demain, puis à après-demain, puis au jour favorable, mais en fait consciemment à jamais. Psychanalytiquement, on a peur de perdre l’amour, de papa, de maman, d’un(e) ami(e), d’un(e) amant(e), alors que vivre, c’est précisément choisir, et vivre bien, c’est faire ses propres choix en connaissance de cause, pour limiter les erreurs et les fautes, et ainsi générer le moins de regret et de culpabilité possible. Le bébé qui naît, s’il choisit de respirer, il choisit de vivre ! Et donc de décevoir et d’être déçu …

Le phénomène d’immaturité que je viens de constater dans la vie intime se retrouve transposé dans la vie publique. Le président de la République François Hollande, comme son prédécesseur le président Sarkozy, mène actuellement d’évidence une politique de vérité des comptes, appelez la rigueur – austérité – sérieux, ce n’est que de la vulgaire et bien médiocre langue de bois pour décrire une politique incontournable qui s’impose à nous suite à nos propres erreurs passées, à notre incurie financière. Mais ni l’un ni l’autre de ces 2 présidents n’a osé assumé de nommer cette politique d’orthodoxie des comptes publics, ni en campagne électorale, ni quand ils la mènent ostensiblement à la vue de tous ! Pourquoi ? Pour ne pas risquer de déplaire à ces grands enfants que sont devenus les français, qui en veulent toujours plus en donnant toujours moins, relayés par les fidèles pitbulls des syndicats patronaux et ouvriers, par les peureux députés et sénateurs qui tremblent pour leur place dans les prochaines échéances électorales, et par les journalistes salariés fonctionnarisés aux ordres de leur rédactions (il ne faudrait tout de même pas bousculer ni l’ordre bien établi, ni ce fragile public générateur de revenus publicitaires …).

Bref, j’émets une alarme, voire un cri. Nous sommes rentrés dans une civilisation de l’impuissance par l’absence de choix assumés, une société d’enfants trop gâtés par leurs parents (dont l’Etat, qui joue à la fois le rôle du père gardien et de la mère bienveillante), d’adulescents (contraction d’adultes et d’adolescents) incapables de faire face à leurs responsabilités dans un monde certes en voie de complexification, mais ce qui est encore plus compensé par l’adoucissement par rapport à ce que nos parents, a fortiori nos ancêtres, ont vécu !
Si vous me conservez un certain crédit, je vous apprendrai qu’il n’est jamais trop tard, quel que soit l’âge, quel que soit le stade de déclin avancé de la société, de se prendre en main, de retrousser ses manches et de choisir son destin, le bon, celui que l’on a choisi consciemment, après avoir évalué le pour et le contre, puis arbitré en faveur d’une décision …

SYSTEME ECONOMIQUE
Nous sommes dans un système capitaliste d'échange des biens et services.
Malgré tous les vices induits par l'argent (sa façon de le gagner, de le conserver, de le dépenser, l'évaluation des biens et services), on n'a pas, très loin s'en faut, trouvé un meilleur système organisant les échanges dans une société complexe de milliards d'individus de familles, d'ethnies, de peuples, de pays, de religions et de cultures différentes, de conditions de vie et de développement disparate.
Donc, oui, faute de mieux et de loin, j'approuve le système capitaliste pourvu qu'il modère les inégalités qu'il engendre.
Dans ce cas de figure, j'ai besoin d'argent pour vivre, et pour vivre correctement si possible!
Quant au luxe, les écarts de richesse me font mal au cœur, mais en plus le luxe gâche l’âme et le talent des plus fortunés.
Vraiment, je ne peux savourer mon propre confort matériel et psychique que quand mes concitoyens, et même l’humanité entière dispose d’un confort matériel et psychique minimum et suffisant. Çà s’appelle l’empathie universelle pour le genre humain, les animaux, les végétaux, etc., ce qui ne veut pas dire que certains individus, certains comportements, certains évènements ne me dégoûtent pas … Pour être bien clair, j’ai très précisément en tête la notion de mérite, qui doit être récompensé d’une manière ou d’une autre dans cette vie, et de crimes, qui doivent être punis proportionnellement par la justice des hommes.
En ce qui concerne ce que je considère comme un excèdent d’argent par rapport au mode de vie dont j’ai objectif, je le confie aux organisations caritatives favorisant la paix, le développement économique, la conservation des écosystèmes, la médecine (recherche et soins).
En bref, le confort, OUI, le luxe, NON.

LA TRADITION, LA COUTUME, A T’ELLE UNE QUELCONQUE VALEUR A VOS YEUX DANS UN PAYS DE DROIT ECRIT ?
Je discute une question philosophique, non résolue à ce jour, à qui chacun selon sa sensibilité, son espace mental, apportera une réponse différente : est-ce que la tradition, la coutume, produit de la contrainte, ou produit de la liberté ? A t’on le droit de contraindre, au nom de la tradition orale, dans un pays de droit écrit ?
La réponse que j’ai apporté pour régler ma vie, c’est d’ignorer par principe toute coutume et toute tradition orale. Je viens d’une région, le Languedoc, anciennement colonisé par les Romains, qui ont développé le droit écrit. J’aimerais rappeler à mes aimables contradicteurs, qu’en France en 2013, « nul n’est censé ignorer le droit », c’est à dire ni vous ni moi, à ceci près qu’actuellement, on ne mesure plus l’épaisseur ténébreuse de la loi au nombre de lois et de règlements écrits, mais au poids : je suis prêt à parier que sur la balance l’ensemble des codes de lois en France pèse une centaine de kilogrammes, et l’ensemble des règlements doit peser la tonne … Si l’on accepte de se soumettre en plus aux usages et coutumes de chaque région que la vie (professionnelle) nous amène à parcourir, on ne passerait son temps en France qu’à ergoter chaque soir au coin du feu sur le pourquoi du comment de chaque tradition de chaque région et de chaque village : inutile de dire que pour moi, c’est non seulement un inutile gaspillage de temps et d’énergie, mais aussi un joug philosophie inutile et illégitime, par définition, car non écrit dans un pays à constitution écrite. Rappel : dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 en France, gravée dans l’étain au sens strict et consultable à l’entrée de l’assemblée nationale « Article XVI : Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution. »
Maintenant, à vous de vous déterminer seul en votre âme et conscience par rapport à cette question philosophique, et de vous efforcer à cohabiter avec ceux qui n’ont pas fait le même choix de vie que vous !


POURQUOI FAIRE SIMPLE QUAND ON PEUT FAIRE COMPLIQUE ?
Mes amis étrangers m’ont fait remarqué, et m’ont largement démontré, que les français, et notamment les plus cultivés d’entre eux, s’ingéniaient à compliquer les choses, là où d’autre peuples, notamment les américains, s’efforcent de simplifier pour une meilleure communication et une meilleure compréhension.
1. N’ayant toujours aucun retour à ce jour à propos de mes blogs, j’en viens naturellement à me poser la question : suis-je trop compliqué dans mon enseignement ? J’assure mes aimables lecteurs que j’use toutes mes capacités didactiques pour expliciter ma pensée. Je jure ma bonne foi, tout simplement parce que comme tous les écrivains, si je passe des centaines d’heures à réfléchir pour des articles, c’est pour être lu : tout le monde peut comprendre que si je voulais garder mes réflexions pour moi-même, il me suffirait tout simplement de ne pas les publier, a fortiori sur un blog public et gratuit …
2. La clé du succès des entreprises de nos amis américains qui commercialisent des produits grand public, du type Google, Apple, Disney, etc. c’est d’être à la fois simple, percutant, efficace, rapide à comprendre et à prendre en main.
3. Je propose un axe de recherche aux cogniticiens de différents pays : décrypter les différents et non moins respectables modes d’apprentissage et de compréhension des individus, en fonction de leur âge, de leur religion et/ou philosophies de référence, de leur culture nationale, de leur niveau de vie, de leur mode d’habitat, de leur place dans la hiérarchie sociale présumée, de leur genre sexuel. Attention, je prédis de grandes surprises, et d’énormes avancées dans les modes d’enseignement !
4. Enfin, bien distinguer la modalité d’expression orale, et la modalité d’expression écrite. Expliquer les différences, et pourquoi.

MES CRITERES DE VALEUR : LA COMPETENCE ET L’HONNETETE
Je souhaite notifier une correction importante dans ma pensée : ce qui compte pour moi dans une entreprise, une administration, un gouvernement, un parti politique, c’est la compétence et l’honnêteté.
Peu m’importent les libres choix philosophiques et religieux qui guident la vie de chacun de manière différente ; d’ailleurs, lorsqu’on adhère à une religion, ou qu’on est adepte d’une philosophie, on a tout a fait le droit de sélectionner certains raisonnements et de rejeter d’autres. Cela s’appelle le discernement et l’esprit critique.
Cette réflexion s’applique aussi à la franc-maçonnerie, peu claire pour le grand public, mais dont les meilleurs d’entre eux ont su construire une philosophie progressiste. Je remets néanmoins en garde les adeptes de ce mouvement contre toute dérive sectaire, qui peut être favorisée par le sceau du secret, qui encore une fois n’a pas lieu d’être tabou dans la démocratie française du 21° siècle.

  CONSEILS POUR CHOISIR L’INSTALLATION DE L’HABITATION
En théorie, sur le territoire français, chacun peut s’installer où il veut. Néanmoins, je conseille fortement aux futurs habitants d’une métropole, d’une ville ou d’un village, de se renseigner au préalable sur :
- La coloration politique du maire du village démocratiquement élu, et donc celle des habitants
- Les connections au reste du pays par les infrastructures : route, bateau, avion, train, métro, tramway
- Vérifier l’existence et la qualité des sources d’énergie disponibles (électricité, gaz, station essence)
- La qualité des télécommunications (débit internet, téléphone cellulaire et fixe)
- La disponibilité médicale (médecin généraliste, spécialistes, hôpitaux)
- Les loisirs possibles (mer, montagne, campagne), les associations (sportives, culturelles, festives, etc.)
- Le bassin d’emploi (types d’emplois : intellectuels, manuels, par spécialité), ainsi que le taux de chômage
- Le climat à endurer ou à apprécier
- Le taux de criminalité, ventilé par petite délinquance, de proximité, et grande délinquance (crimes, meurtres)
- La présence d’infrastructures éducatives (crèche, école, collège, lycée, université)
- Le prix du loyer ou d’achat (y compris la plus-value ou la moins-value potentielle à la revente)
Bref, un exercice très compliqué et long, fort peu démocratique ou égalitaire, difficile à parfaire, alors que les travailleurs sont incités et amenés à changer de lieu de résidence plusieurs fois dans leur vie active, voire pour leur retraite.

  PREVISIONS ELECTORALISTES
Après avoir décortiqué les discours politiques, et constaté les réactions dans le corps social, je m’avance à prédire de grandes transformations dans le paysage électoral français. J’anticipe la survie de 3 partis uniquement dans les 10 ans à venir:
- les nationalistes. Dédiabolisés car débarrassés de leur discours extrémiste raciste. Ils veulent l’autonomie, l’autarcie nationale économique, l’indépendance politique vis-à-vis des autres pays, et une immigration limitée au maximum. Bref, un retour en arrière avant l’internationalisation du capital, des migrations. Ils attirent les déçus de la politique européenne, qui croient qu’en retournant en arrière, il est possible d’améliorer sensiblement le niveau de vie de toute la population. Aux électeurs de juger.
- Les européanistes. Fusion de la gauche modérée, du Centre, de la droite modérée. Ils se caractérisent par une croyance dans un avenir meilleur via les contacts européens et internationaux, une acceptation du système capitaliste modéré en France par les impôts. Leur éclatement actuel en plusieurs partis de gouvernement est dû au fait que certains se sentent trop contributeurs à l’impôt (droite), d’autres légitimement bénéficiaires d’allocations redistributrices (gauche), mais la politique économique à mener est rigoureusement la même dès lors que l’on s’impose un système économique international : équilibre des comptes, initiative entrepreunariale, ainsi qu’un certain niveau à arbitrer de redistribution par l’impôt.
- Les étatistes. Ils s’adressent à l’Etat pour régler tous les problèmes, notamment économiques, exigeant le plus d’égalité matérielle possible.
Que l’opinion publique se prépare … En ce qui concerne les militants et les élus, je rappelle que, même si le vent des idées a clairement changé, il faut toujours se battre pacifiquement pour ses convictions, avec des argumentations et preuves à l’appui.
Post Scriptum : Pour ceux qui n’auraient pas encore compris, je suis engagé politiquement du côté des européanistes.

L’AVANTAGE POLITIQUE EST TOUJOURS POUR CEUX QUI PARLENT CLAIR
La montée du nationalisme en France s’analyse simplement : c’est le Front National qui parle le plus clairement de ses idées, et qui argumente simplement, à destination d’un public non professionnel, voire non passionné par la politique.
Je ne suis pas d’accord avec le nationalisme, car je considère que c’est dans nos contacts personnels, économiques, politiques, que nous nous enrichissons intellectuellement et économiquement. C’est le croisement de nos idées et des idées venues d’autres pays ou d’autres civilisations qui fécondent notre patrimoine intellectuel, et qui nous permet d’avancer vers un mieux. C’est en comprenant et en sélectionnant ce qu’il y a de meilleur dans les autres civilisations, présentes ou passées, que nous avancerons. Car ne nous y trompons pas, si nous, nous n’avançons pas, les autres eux, avancerons impitoyablement, et le recul en relatif sera évident à constater.
Pour parler de façon concise, soit on décide de s’enrichir mutuellement de nos différences et de nos proximités, alors on avance tous, soit on entre dans un rapport de dominant-dominé, sûr de soi on essaye de convertir les autres de force ou de les soumettre, et c’est la guerre qui recommence à coup sûr. Sauf que là, aujourd’hui, les armes atomiques promettent une destruction mutuelle inéluctable …
Je souhaite instamment que sur ce point capital de rapport à l’étranger voire à l’étrange, tous nos hommes politiques fassent une déclaration publique claire et sans ambiguïté. Ce n’est qu’en sortant de l’ambigüité, puis en se battant pour ses valeurs, que l’on peut espérer remporter une quelconque élection démocratique, face à d’autres leaders d’opinion qui parlent clair et simple (et quelquefois simpliste …)

FAVORISER LA PROXIMITE ENTRE PEUPLES VIA LES AMITIES PROFESSIONNELLES
Constat : aujourd’hui il y a plus de similarité d’univers mental entre les ingénieurs français, américains, iraniens, qu’entre les ingénieurs français et les paysans français. De même, il y a plus de proximité intellectuelle et de l’imaginaire entre un ouvrier français, un ouvrier roumain, et un ouvrier chinois, qu’entre un ouvrier français et un chef d’entreprise français. Enfin, il y a plus de compréhension entre un paysan français, un paysan chilien, un paysan russe, qu’entre un paysan français et un journaliste français.
Cette observation sociologique pourrait être exploitée pour favoriser le rapprochement des peuples en commençant par des dialogues et des échanges sur une base professionnelle et catégorielle.

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