dimanche 17 mars 2013
GAUCHE (1)
MODIFICATION DE LA CONSTITUTION FRANCAISE
Le PS s'est encore une fois opposé par principe. Même si le texte proposé n'était pas parfait aux yeux de la gauche, il était néanmoins à mi-chemin de l'objectif (renforcement des pouvoirs du parlement, une partie de l'ordre du jour à son initiative). Ce n'est pas en se tirant une balle dans le pied pour faire un croc en jambe à Sarkozy que le PS va reconquérir sa crédibilité !
PROPOSITIONS SOCIALISTES
Bon, vous rejetez les conclusions du rapport Attali. Les Français voudraient savoir ce que vous proposez en alternative. Vous vous referez tous à Mitterrand, mais vous semblez avoir oublié qu'il a remporté les premières élections présidentielles à gauche de la 5° république grâce aux fameuses 110 propositions, qui, certes, n'ont pas toutes été tenues, mais au moins elles avaient le mérite de donner un cap. Et vous, les dirigeants des années 2000, où sont VOS PROPOSITIONS ? Y-en-a marre d'attendre...
EXTREME GAUCHE
Le PS ne doit pas se laisser piéger dans le discours d’adolescent attardé d’Olivier Besancenot. Il vend du rêve, de l’utopie (ce qui, par définition, n’existe nulle part). Il refusera toujours de se cogner à la réalité des affaires, c’est tellement plus confortable de rêver et d’être aimé ... L’économie administrée, çà ne marche pas et çà a conduit à des catastrophes historiques. Le troc, c’est un casse-tête ingérable. Le don + contre-don, çà ne marche pas à l’échelle d’un pays. Le capitalisme a l’avantage de prendre les hommes tels qu’ils sont, et non tels qu’on voudrait qu’ils soient : nous sommes plus avides et égoïstes que généreux et altruistes. Il faut seulement que l’état veille à réguler la puissance brutale du marché. En particulier, le capitalisme Rhénan fonctionne de manière plus équitable que le libéralisme Anglo-Saxon.
Je propose un programme de gauche pour l’économie : « produire plus pour redistribuer plus », via les impôts sur les sociétés, sur les revenus, sur la consommation (TVA). En ce qui concerne la croissance, disons clairement : « créons des conditions favorables à la croissance du secteur marchand, pour que le plus de citoyens possible puisse gagner sa vie ».
Il faut une politique industrielle qui soit adaptée à la raréfaction structurelle du pétrole et à la nécessité de diminuer les gaz à effet de serre : c’est l’économie de l’intelligence (recherche dans les énergies renouvelables, chimie verte, biotechnologies, médecine, services à haute valeur ajoutée, université, informatique, etc.).
ELECTIONS PS
Gagnant du scrutin : François Bayrou. Des wagons de militants du centre gauche vont quitter un parti aux élections truquées. Martine Aubry ne devrait pas accepter d’être si mal élue, même si c’est un ou plusieurs de ses lieutenants qui ont organisé la fraude. Les Français n’apprécient pas, cela pèsera gravement dans les prochaines élections. La seule issue, c’est de revoter pour départager équitablement les deux camps. Personne ne connaît bien la psychologie des foules, on ne sait pas a priori quel camp sera le gagnant, mais ils ne seront pas à égalité : Les électeurs de Martine Aubry peuvent se sentir encouragés à confirmer le vote, ceux de Ségolène Royal, à se venger, ou bien ils seront déjà dégoutés de l’expression démocratique. Le scrutin pourrait avantageusement être précédé d’un débat entre les deux finalistes, du type de ceux organisés pendant la présidentielle, et animé dans le but de distinguer clairement les options d’avenir des deux candidates, à l’oral, en interaction, dans un format de temps de débat de second tour à la présidentielle.
GRANDES ECOLES
Les professeurs en charge de la sélection dans l’enseignement supérieur Français feraient bien de reconnaître qu’ils se sont imprégnés, peut-être à leur insu, d’une doctrine néo-darwinienne sociale malthusienne. Et des conséquences sur les jeunes cerveaux qu’ils déforment, ceux des futures élites : l’esprit concours dans les grandes écoles et les filières sélectives à l’université sont le creuset de l’égoïsme et de la supériorité supposée à vie et en tout, mais en fait qui correspond à la rencontre momentanée d’un jeune esprit malléable, à une date donnée de sa vie, sur quelques matières consensuellement admises et enseignés, et des mentor habiles et manipulateurs (du type « s’ils réussissent cet examen malgré sa difficulté et ma notation rébarbative, je pondrais un sujet encore plus dur la prochaine fois, seuls 3 élèves doivent avoir la moyenne ! »). Est-ce des élites déformées par cette torture précoce dont nous avons vraiment besoin aujourd’hui ?
NICOLAS A DIT … ET SEGOLENE A DEMANDE PARDON …
Gamineries, absolument pas à la hauteur de leurs responsabilités à chacun des 2 !
FESTIVALS D’ETE
Je viens d'entendre sur Arte culture s'exprimer le directeur du théatre de Rennes. En substance il disait qu'il fallait condamner la réforme en cours des collectivités territoriales, voire mettre en péril les festivals de l'été, parce que cette réforme était calculée par l'UMP pour torpiller les élites critiques de gauche.
Comment ose t-on tenir un tel raisonnement propagandiste PS ? La réforme du financement des régions, via l'abandon de la partie de la taxe professionnelle qui pèse sur l'investissement des entreprises, est destinée à créer des emplois dans les entreprises privées.
Bien que l'on puisse regretter que l'éventuelle baisse des recettes des régions n'affecte la culture, il ne faut pas élaborer des raisonnements type billard-à-quatre-bandes qui aboutirait à paralyser les professions culturelles et intellectuelles. Dans le cas présent, mieux vaut en rester à des revendications catégorielles de protection de l'emploi.
LA CUREE
Aujourd’hui le gouvernement est faible dans les sondages. Du coup, les mêmes qui encensaient avec zèle Nicolas Sarkozy quand il était au plus haut de sa popularité, se réunissent pour parler en concert de catastrophe gouvernementale : par lâcheté ordinaire, par vil opportunisme, en fonction d’un modèle économique (il faut que les journaux se vendent, que les papier soient acceptés par les rédacteurs en chef, que les journaux télévisés confirment ce que les téléspectateurs ont envie d’entendre, pour augmenter l’audimat et mieux vendre la publicité).
Bref, l’économie politico-médiatique en démocratie est un système régulé par rétroaction positive, qui veut que plus une idée est populaire, plus elle sera martelée dans la diffusion médiatique, et en retour elle deviendra encore plus populaire, les esprits des consommateurs étant plus malléables que critiques !
Je ne peux me passer de ressentir un malaise devant un tel écart entre la théorie de la démocratie (chacun juge en conscience, après mûre réflexion), et ce qu’en on fait les média : Une batterie de bien-pensants officiels, toujours les mêmes, qui se cooptent entre eux, s’évertuent à nier dans leur éditoriaux les évidences à la fois vécues et ressenties par les couches populaires et les classes moyennes.
LE CHARABIA DES VERTS
Sociologiquement, les verts sont des intellos révoltés contre l’ordre établi. Comme tels, ils sont friands de toute nouvelle idée contestataire. Mais voilà le problème : toutes les nouvelles idées à la mode ne sont pas forcément bonnes ! D’où l’impression de charabia, de novlangue, de globiboulga que l’on éprouve quand on écoute le discours des verts.
L’ARGENT, CA N’EST PAS MAGIQUE !
Avis aux fonctionnaires déconnectés de la réalité de l’argent (public …), dont le salaire est assuré, identique chaque mois, à vie ; 850 000 d’entre eux n’ont une charge de travail que de 20H par semaine, sont dotés de 4 mois de congés payés.
L’argent çà se gagne avant de se dépenser. Ceci est valable pour les particuliers comme pour l’Etat. Si on ne veut pas faire des économies, au moins doit-on rester à l’équilibre budgétaire. Sinon, c’est la fuite en avant, la cavalerie.
Non, l’argent çà n’est pas sale ! Les profs vivent dans un monde utopique où le savoir seul est monnaie d’échange, dans le don + contre-don, un monde qui n’existe pas dans la réalité, dès qu’ils ont quitté leur salles de classes, un monde dont ne veulent pas tous les élèves qu’ils ont dégoûté par la sélection sur des savoirs non opérationnels.
Tout l’enjeu de la politique de réforme de l’Etat, c’est de faire comprendre aux fonctionnaires que nous vivons dans un monde à 200 pays, que nous n’imposerons pas notre vision française de l’argent - sale, parce que l’argent sert à acheter du confort via les biens et services, parce que l’argent est dans la période actuelle le seul signe – dénominateur commun accepté par toute l’Humanité. Le rapport à l’argent (comment le dépenser, comment l’économiser, comment le gagner) est le fruit d’un long apprentissage, mais précisément n’est pas enseigné à l’école française, les profs français n’y comprenant rien …
NIVEAU OPTIMAL DE SOLIDARITE
Pour un socialiste lucide, le niveau optimal de solidarité, c’est le niveau de solidarité maximal que l’on peut se payer ! sans hypothéquer les générations futures, en conservant la capacité de la nation à absorber les prochaines crises majeures internationales prévisibles (ou pas : toujours garder de la marge de manœuvre …).
Les maîtres mots de l’action publique doivent être : Ethique, responsabilité, lisibilité, liberté, solidarité.
Dans le cas des retraites qui nous préoccupe ces jours-ci, le Parti Socialiste et les syndicats apportent une mauvaise réponse à un réel problème. Comment imaginer que Nicolas Sarkozy soit un sadique qui veuille nous obliger à travailler plus par plaisir ? Qu’il soit un masochiste qui veuille se couper d’une partie de l’électorat ? Il affronte seulement une difficulté, que la gauche, si elle revient au pouvoir, rencontrera à nouveau : Les hypothèses du comité sur les retraites CORE sont trop optimistes (5% de chômeurs) ; en fait la logique voudrait qu’on revienne à la règle de 65 ans pour la plupart, avec des exceptions médicales à 60 ans. C’est l’application du principe de lisibilité de l’impôt, pour qu’il soit largement accepté : Comme c’est la durée de vie qui augmente et qui déstabilise l’équilibre du régime de retraite par répartition, c’est donc un problème démographique, et on lui donne une réponse démographique par conséquent, l’augmentation de la durée des cotisations.
Dans le cas de la médecine gratuite, un bon principe de lisibilité serait de faire payer modérément les soins par les malades (médicaments pas chers non remboursables, franchise de 5€ à chaque consultation médicale, concurrence de l’offre par la suppression du numerus clausus imposé par les corporations médicales et une politique mauvaise de la sécurité sociale). En revanche, la prise en charge des maladies graves (personnel médical, médicaments) doit être absolument maintenue, car sinon les personnes atteintes se retrouveraient dans des situations médicales et financières insortables, ce qui va à l’encontre des standards de l’humanité de nos jours en pays développé.
PROJET DE VIE DES FRANÇAIS
Si la France décline, c’est que chaque français individuellement, donc collectivement, n’a plus d’ambition. Quel est le projet de vie de la plupart des français, leur rêve le plus fou : Payer moins d’impôts, prendre sa retraite plus tôt, partir en vacances à l’étranger, se faire prendre en charge comme un enfant par l’état providence, notamment en ne participant d’aucune manière au financement de ses soins de santé. Dans ces conditions, il ne faut pas accuser l’Allemagne, les USA, ou la Chine, de ses propres faillites.
En Allemagne, les travailleurs et les patrons discutent, chacun est conscient de ses droits et de ses devoirs.
Aux USA, l’individu veut s’enrichir, mais il se donne de la peine pour arriver à cet objectif.
En Chine, la vie est dure pour les travailleurs, mais l’espoir de mobilité sociale ascendante permet de supporter des conditions de vies difficiles.
Je milite pour que les hommes politiques français prennent enfin leurs responsabilités, et fixent des objectifs ambitieux aux français. Ce qui peut se décliner selon la sensibilité politique : Une écologie irréprochable (donne l’exemple, effet d’entraînement sur les autres pays, moralement éthique) le remboursement de la dette (équilibre budgétaire pérenne + objectif de dettes cumulées zéro), la diminution de la pauvreté absolue de 50% par quinquennat, une économie dynamique fondée sur les PME, des services publics efficients (réorganisations de services, procédures revues et allégées, rapidité, culte de la simplicité, coûts moindres, informations disponibles pour les usagers par Internet et rémanentes pour les administrations sur des bases de données interconnectées, management type privé, augmentations et promotions au mérite), un poids moindre et partagé des prestations sociales.
DEBAT SUR LA POULE ET L’ŒUF
Hier soir sur France2 nous avons vu un débat dans la grande tradition française, mené sur le mode « qui était là avant ? La poule ou l’œuf ? ».
Il s’agissait de savoir si un débat sur l’Islam devait être ouvert, notamment en ce qui concerne le financement des mosquées. Or la loi de 1905 sur la laïcité interdit le financement des cultes, et cette loi semble marcher bien. Donc il ne faut pas toucher à cette loi. Oui mais il est quand même nécessaire de financer la construction de mosquée, et la formation d’Imams républicains. Alors comment on fait ? Vide intersidéral dans la tête de nos brillants débatteurs, élite reconnue de la nation ! D’après moi, en modifiant la loi de 1905 pour inclure le financement des cultes issues de population nouvelles souvent pauvres, bien évidemment …
Le scoop de la soirée revient à François Bayrou, qui avoue et annonce devant les caméras devant des millions de français en direct, qu’en fait cette fameuse loi de 1905 est contournée au quotidien par tous les maires de France. Les Français seront contents de savoir ce que les élus font de la loi. Mais au fait, puisque cette loi est contournée, pourquoi ne l’amende t’on donc pas. Et c’est là où la poule et l’œuf se rejoignent dans un bruit d’omelette dans ma casserole …
PRIMAIRES PS : HOLLANDE CONTRE FABIUS
Après l’auto élimination sinistre de Dominique Strauss Kahn, et pour éviter toute guerre des chefs au Parti Socialiste, qui serait fatale lors du vote présidentiel, je propose un choix simple et représentatif entre l’aile droite du PS : François Hollande, et l’aile gauche : Laurent Fabius. Ces deux piliers du PS ont du talent, de l’expérience, et une carrure présidentielle. Les autres ténors du PS se rallieraient à l’un ou à l’autre en fonction des programmes proposés par chacun des deux. Les électeurs des primaires auraient un choix clair, ouvert, représentatif de leurs opinions.
Et que le meilleur gagne !
FILM SARKO BASHING
Un film sur la conquête présidentielle de Nicolas Sarkozy vient de sortir. Il paraît que c’est courageux en France de critiquer le top niveau. Faire des films, oui, mais en faire des bons ! Il s’agit en l’occurrence d’une critique abaissant Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin et Jacques Chirac. C’est à la fois injuste car asymétrique, la critique se portant sur les gens puissants en vue ; peu informatif ; caricatural. Dans notre pays, des pseudo intellectuels, et des artistes engagés à peu de frais (de risques), se croient obligés de critiquer systématiquement le camp d’en face, se voient en pourfendeurs courageux de l’obscurantisme et des abus, alors qu’ils n’imaginent même pas un epsilon des enjeux auxquels sont confrontés les hommes d’Etat ! Un peu de modestie s’impose …
En ce qui concerne le Parti Socialiste, encore une fois, se reposer sur des affidés qui pratiquent le Sarko bashing, pratiquer soi-même à longueur d’interview des appels à la désobéissance civile, fabriquer un mouvement des masses par la caricature ne mènera pas à gagner l’élection présidentielle ; quand bien même elle serait gagnée dans de si mauvaises conditions, le programme présidentiel (toujours pas prêt à un an des élections) serait emporté par le mouvement des masses excitées ... Une arme boomerang, donc, l’excitation des bas instincts des foules !
GESTION DE LA COMPLEXITE
J’écris cet article suite à la lecture du Nième rapport sur la chronobiologie de l’enfant à l’école. Depuis 15 ans que je suis le dossier, tous les spécialistes pédiatres de formation sont d’accord entre eux. Mais rien ne sort. On refait les rapports. A l’infini. Pour satisfaire tout le monde : parents, élèves, enseignants, hôteliers, etc. Or satisfaire tout le monde, même à minima, ce n’est tout simplement pas possible …
Parce qu’une démocratie, ce n’est pas çà ! Oui, des informations doivent remonter du bas vers le haut, oui les situations sont complexes, il faut des conseillers rapporteurs intelligents pour synthétiser objectivement les problèmes, mais en démocratie on élit périodiquement un chef dont l’un des rôles est de trancher, d’arbitrer ! Sinon à quoi çà servirait d’élire un chef ? …
RESSERER LES GOUVERNEMENTS …
Parce qu’on a jamais vu des réunions fonctionner à plus de 8 voire 10 personnes autour de la table, il faut impérativement limiter à ces seuils le nombre de ministres.
Rien n’empêche par ailleurs, les dossiers étant complexes et nombreux, que chaque ministre ait sous sa tutelle 5 ou 6 secrétaires d’état, mais qui n’assistent pas au conseil des ministres. C’est un fonctionnement en hiérarchie plus resserrée, plus à même d’identifier les responsabilités de chacun, secrétaire d’état comme ministre de tutelle.
PREPARER L’OPINION PUBLIQUE A DES EFFORTS FINANCIERS
Une campagne présidentielle est l’occasion privilégiée pour mobiliser l’opinion dans un projet et une vision de l’avenir. La préoccupation majeure de la France en 2012, c’est de réduire la dette cumulée. Or tous les candidats à la présidentielle vendent de la croissance économique stimulée par le secteur public, alors que les caisses sont déjà vides, et ils le savent pertinemment, les électeurs également ! La politique dans la démocratie française en 2012 se résume donc cyniquement par de la démagogie et de l’incompétence du côté des dirigeants, de la bêtise, de l’illusion de conte de fée, de la croyance en l’incantation des supérieurs hiérarchiques du côté des électeurs …
La conséquence de ces mensonges économiques, ce sera des grèves à répétition de la part de français mécontents parce que floués, qui paralyseront l’économie de la France, qui feront chuter les gouvernements qui se succèderont pour essayer de rétablir la situation, comme dans la IV° république, puis finalement dans la présidentielle suivante, le pire des populisme d’extrême droite accèdera au pouvoir, ce qui cassera la France pour les 30 ans à venir. Quelle lourde responsabilité vous portez pour votre démagogie, messieurs Sarkozy, Hollande, Bayrou, et autres !
LA FRANCE INGOUVERNABLE APRES LA PRESIDENTIELLE
Je suis fatigué, usé de jouer les professeurs qu'on s'empresse de ne pas écouter, mais qui ont tout de même raison, et qu'on regrette amèrement de ne pas avoir écouté avant, mais c'est trop tard ...
En effet, après la campagne électorale que vient de mener François Hollande, prenant soin de n'appeler les électeurs à aucun sacrifice financier, que va t'il se passer lorsque 3 mois après avoir été élu, en Septembre, il sera confronté de face avec une crise financière majeure, incontournable et massive, ce jusqu'à la fin de son quinquennat. :
Il va se raviser brutalement, refroidissant l'enthousiasme de la population, braquant contre lui les corps intermédiaires (syndicats, journalistes, opposition, plus une partie de sa majorité), et décrètera la rigueur (moins de dépenses sociales : retraites + santé, moins d'argent pour les collectivités locales, plus d'impôts sur les classes moyennes et riches). C'est mathématique.
Sauf que comme il n'aura pas préparé la population lors de son élection, il ne récoltera que des grèves massives, qui paralyseront le pays, entameront notre crédit à l'étranger et auprès des financiers, ce qui compromettra le redressement des comptes, et torpillera son unique mandat.
Voilà ce qui se passe lorsqu'on est élu sur de mauvaises bases ...
Alors, il reste encore quelques jours pour communiquer sur la réalité de la situation financière de notre pays la France.
POURQUOI JE SUIS DE CENTRE GAUCHE
J'ai choisi le camp socialiste parce que je considère que ce sont les classes populaires qu'il faut protéger et même promouvoir, et que ce sont les classes moyennes et riches qui doivent assurer cette solidarité financière.
Mais cette solidarité a pour limite et contrepartie la responsabilité de gérer l'argent collecté en bon père de famille. C'est pour cela que je suis de centre gauche.
GOUVERNER, C’EST DIFFERENT DE PLAIRE !
En démocratie, pour être élu, il faut rassembler le maximum de suffrages sur son nom. Oui mais voilà, gouverner, c’est différent de plaire ! Bien au contraire, gouverner, c’est avoir le courage de réaliser concrètement les réformes qui sont nécessaires à l’avenir du peuple dont a temporairement la charge.
Au fait, quelles sont les positions du gouvernement actuel sur la crise économique européenne, sur l’euro, sur l’augmentation des impôts, sur qui va payer, sur les coupes budgétaires, sur les administrations impactées en budget et en effectif, sur les collectivités locales, sur leur financement, sur la guerre civile en Syrie ? Sortons enfin de l’hypocrisie, affranchissons nous des consensus mous qui voudraient arranger tout le monde, et qui finalement pénalisent chacun …
AFFAIRE DE COLLUSION SUPPOSEE DE L’ANCIEN PRESIDENT NICOLAS SARKOZY ET DE LA RICHISSIME MME BETTENCOURT
1. Que reproche t’on à Nicolas Sarkozy ? Essayons de QUALIFIER L’ABUS, si l’abus est avéré. D’avoir bénéficié de largesses éventuelles de la milliardaire à hauteur de 150000 euros. Or cette Dame a un patrimoine estimé à 15 milliards d’euros, soit un don de 150 000 / 15 000 000 000 = 10e-6. Pour comparaison, un cadre supérieur qui gagne 100 000 euros par an, et dispose d’un patrimoine de 1 million d’euros, aurait donné 1e6 * 10e-6 = 10 euros pour la campagne du candidat de son choix, CE QUI N’EST NI MALHONNETE, NI DESONNORANT POUR CHACUNE DES DEUX PARTIES (voire même bien radin !). Pour mémoire, ma cotisation annuelle au Parti Socialiste me coûte 70 euros, et je ne m’en plains pas !
2. Nous sommes donc en présence du libre choix en démocratie capitaliste de disposer comme on l’entend, et ce raisonnablement, sans dérive ni spoliation, de sa propre fortune ! LA FRANCE DES ANNEES 2000 N’EST PAS UN PAYS COMMUNISTE, SA CONSTITUTION LE GARANTIT.
3. Qui a intérêt à mouiller l’ancien président de la république. Ses concurrents bien sûr ! François Hollande directement ? Non, trop honnête et trop éthique pour çà, je l’écoute depuis très longtemps. Des sbires au Parti Socialiste ? Peut-être … Mais pourquoi pas Jean-François Copé lui-même, concurrent interne à la droite de Nicolas Sarkozy, dont la mise à examen faisant visiblement bien sourire ce matin au journal télévisé de 7h45 sur France2 ??? (à vérifier, à confirmer, puis à amplifier si c’est vrai !!!).
4. Toute cette affaire se déroule via la justice, qui se déshonore encore une fois en donnant crédit à des bruits de chiottes, et qui, comme c’est la nouvelle mode, va faire pourrir l’affaire en trainant en longueur, pour finaliser sur un rien, tout en salissant la réputation de l’accusé, et en brisant sa carrière, si ce n’est sa vie privée … La France mérite mieux que çà, messieurs les juges !
COMPATIBILITE PROFONDE ENTRE LES INTERETS DES PATRONS ET CEUX DES EMPLOYES/OUVRIERS
Ceci est un message aux syndicalistes patrons / cadres / employés / ouvriers.
Les intérêts des actionnaires, des dirigeants, des cadres – relais, des employés et des ouvriers sont fondamentalement compatibles, tout au moins dans une certaine mesure.
Les dirigeants ont besoin que leur affaire tourne du mieux possible.
Les cadres ont intérêt à ce que leurs patrons soient satisfaits d’une part, d’autre part à ce que leurs subordonnés réalisent correctement leurs activités.
Les employés et les ouvriers ont intérêt à bien réaliser ce qui leur est demandé, pour que leur entreprise soit prospère, et qu’ils soient en retour mieux payés, sur le mode de participation au bénéfice de préférence. (Du point de vue du dirigeant, la partie fixe des salaires doit rester limitée, car en cas de baisse d’activité, ces charges fixes pèseront trop et alors il faudra licencier, ce qui est contraire évidemment aux intérêts des subordonnés, comme des dirigeants et cadres supérieurs : perte de la compétence en interne, coûts pour réembaucher et reformer et re-coordonner quand les affaires iront mieux).
Les actionnaires majoritaires ont intérêt à dégager le maximum de bénéfices sur la longue durée, donc une bonne formation des salariés, leur stabilité dans l’entreprise est recherchée.
Quant aux politiques, ils ont également intérêt à ce que le tissus industriel soit dense sur le territoire, et prospère. Il ne s’agit pas de tuer la poule aux œufs d’or, ni d’induire par des déclarations maladroites la cacophonie dans les entreprises et entre les salariés, ni la rivalité avec les patrons.
Par conséquent, je réaffirme par cette démonstration que l’industrie capitaliste peut marcher de manière optimale, à condition que chacun joue, et tienne son rôle. Du contrôle, de la validation et de la discussion entre les différents acteurs sont requis.
Je recommande chaleureusement aux investisseurs de ne miser que sur des entreprises qui respectent, au minimum, les comportements cités ci-dessus. Leur retour sur investissement à long terme en dépend étroitement.
BONNES PAROLES DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCOIS HOLLANDE
« On peut également trouver des adversaires, des cibles, et chercher un bouc émissaire. Cela existe dans tous les pays d’Europe. J’ai retrouvé une belle phrase de ROOSEVELT, qui affrontait une crise, celle de 1929, d’une autre ampleur. IL disait à ses compatriotes : Ce que nous devons craindre le plus, c’est la peur. Encore aujourd'hui, nous devons donner espoir, donner confiance, je le disais aux entreprises que j’ai rencontrées, aux salariés comme aux dirigeants, mais je le dis aussi à tous nos concitoyens : UN ETAT FORT, C’EST UN ETAT SIMPLE ; UN ETAT PUISSANT, C’EST UN ETAT RAPIDE ; UN ETAT EFFICACE, C’EST UN ETAT QUI FAIT CONFIANCE ET QUI INSPIRE CONFIANCE. »
François Hollande, Discours de Dijon, Mardi 12 Mars 2013
Téléchargeable sur http://www.elysee.fr
http://www.elysee.fr/chronologie/#e2883,2013-03-11,deplacement-en-cote-d-or
EXCELLENT DISCOURS DE POLITIQUE ECONOMIQUE DU PREMIER MINISTRE JEAN-MARC AYRAULT
Prononcé à l’Assemblée Nationale, le Mercredi 20 Mars 2013-03-23
Téléchargeable sur http://www.gouvernement.fr
http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-de-jean-marc-ayrault-premier-ministre-reponse-a-la-motion-de-censure-de-je
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire