dimanche 17 mars 2013
PROPOSITIONS ECONOMIQUES (1)
LOI SUR LES 35 HEURES
Pour trouver un compromis acceptable par les salariés, il faut que la loi garantisse que les heures effectuées au-delà de l'horaire légal des 35 h sont rémunérées avec le même taux avantageux qu'actuellement, ou bien que les 5h de 35h à 40h soient payées +25%, puis que le régime des heures supplémentaires actuelles s'applique au-delà (+25% puis +50%)
PEAGES URBAINS
L'abandon de la possibilité de choix, accordée aux maires, de l'implantation d'un péage urbain, est une reculade de plus du gouvernement dans la lutte contre le gaspillage des ressources rares (pétrole).
LOGEMENT
Les français ont souvent besoin d’un petit coup de pouce pour être confiant dans l’investissement d’achat d’un logement. D’autre part, les banques sont frileuses, à plus ou moins juste titre. Alors, pourquoi ne pas étendre la caution payante de l’état à l’investissement immobilier, voire même aux loyers locatifs ? Ce serait très bon pour l’économie du BTP, équitable moralement pour les français (par rapport aux boursicoteurs et aux banquiers), enfin, habile politiquement.
RECESSION
Voilà qui se confirme, l'INSEE est aux bottes du pouvoir en place. Ces Géotrouvetou de l'économie statistique ont dû différer une imputation, ou minorer une estimation, etc., c'est ce que l'on appelle la créativité statistique. Confer l'estimation par 2 chercheurs de l'INSEE de l'estimation de l'impact des 35 heures sur l'emploi et l'économie, publiée une semaine avant le scrutin présidentiel de Chirac versus Jospin, pour ceux qui ont bonne mémoire ...
Et voilà notre Premier Ministre qui s'empresse aux JT pour dire que sa politique porte ses fruits, et que la réalité est conforme à ses prévisions, il n'y a pas techniquement récession en 2008 ... Dormez bien bonnes gens, l'appareil d'état veille impartialement sur vos destinées !
AUTOMOBILE
Si de l’argent public est utilisé pour soutenir le secteur automobile, il doit être dans l’axe des politiques d’avenir, écologiques dans le transport : Primes à la casse de véhicules polluants (contre rachat de véhicules moins polluants …), aide à la Recherche et Développement de voitures plus légères et de moteurs plus propres (moins d’émissions de CO2 et autres gaz/particules polluantes, moins de consommation d’énergie fossile non renouvelable), etc.
LECTURE ECONOMIE
Pour mettre à jour rapidement vos connaissances en économie, je vous conseille vivement :
Les Vraies Lois de l’Economie, I et II, de Jacques Généreux, professeur à SciencesPo Paris
Le grand bond en arrière, de Serge Halimi
Vers un monde sans pauvreté, de Muhammad Yunus, Prix Nobel de la paix 2006
Sur les tendances à venir en Chine :
Que pense la Chine ? de Mark Leonard, Universitaire britannique.
PHILOSOPHIE QUI SOUS-TEND L’ECONOMIE
Il faut sortir du concept de rentabilité, de travail – trepallium – devoir – peine - punition divine - culpabilté, pour aller vers ceux de plaisir, de liberté et de responsabilité corrélative, de solidarité, de respect mutuel et de la Vie.
RELANCE DE LA CONSOMMATION
Les zélateurs d’une relance rapide et facile de la consommation n’ont pas tiré les leçons de 1982, où la relance par distribution de pouvoir d’achat avait in fine alimenté l’importation de produits à faible valeur ajouté, qui ne se fabriquent plus en France depuis longtemps, creusé le déficit commercial, déstabilisé la balance des paiements, entrainé la déstabilisation de la monnaie, risqué de sortir du serpent européen. Pour arrêter le massacre, François Mitterrand en charge du pays, et Jacques Delors, en charge de la construction de l’Europe, avaient résolu le tournant de la politique de rigueur en charge Mauroy puis Fabius). Est-ce que c’est vraiment cela que nous voulons, les mêmes causes produisant les mêmes effets ?
DEFICIT DES HOPITAUX
L’équation est pourtant simple : soit on veut une surmédicalisation, et on se débrouille pour la financer (remboursements modulés en fonction des revenus, salaires des médecins en baisse, multiplication des diplômés en santé pour faire baisser leur prix, rationalisation des processus dans l’hôpital, baisse des prix des médicaments), soit on refuse de payer des impôts supplémentaires, et la qualité des soins baisse mécaniquement à terme. Creuser le déficit public de la santé n’est qu’hypocrisie et facilité : Les responsables autoproclamés ne sont pas dignes de gouverner s’ils ne sont pas capables de poser clairement sur la place publique l’équation simple « recettes – dépenses - qualité du service rendu », en cause dans toutes les affaires publiques.
REDUCTION DU DEFICIT BUDGETAIRE
Il serait bon que l’Etat applique à lui-même tout de suite la règle du 1/3,1/3,1/3 énoncée par le président de la République, à des champs qui relèvent de son domaine de compétence : les entreprises et les établissements publics, mais aussi les administrations. Dans ce dernier cas, les économies réalisées dans l’année N par réduction du budget de l’année N-1, et également les économies réalisées l’année N par rapport aux objectifs budgétaires assignés en N-1 pour l’année N, seraient réparties ainsi : 1/3 va à la réduction de la dette, 1/3 est réinvesti en N+1 pour la modernisation de l’administration (par exemple e-administration) ou bien en investissement d’infrastructures, 1/3 est distribué aux fonctionnaires en prime exceptionnelle ou alors dans les salaires de postes créés en N+1.
COMPTES DE L’ETAT
Il est temps que l’état, les administrations, les collectivités territoriales et locales publient annuellement un tableau de bord standardisé, compréhensible par les électeurs, les fonctionnaires, les élus, résumant, comme dans les entreprises, la situation de l’activité, des comptes, des recettes, des dettes, de l’investissement. Alors tout le monde pourra se faire une idée plus précise de l’activité et de l’endettement, ainsi que des évolutions année après année. Lorsque la situation sera éclairée par des chiffres précis, comparables et connus de tous, les décisions difficiles pourront être prises en connaissance de cause !
STOP AND GO
La relance publique française en réponse à la crise économique de 2009, s’apparente à la phase GO des politiques keynésiennes (confer la Grande-Bretagne dans les années 1960). Maintenant que la crise s’estompe, il ne faudrait surtout pas oublier la phase STOP de ces politiques keynésiennes, dites Stop and Go, phase Stop qui consiste à combler le déficit budgétaire créé dans la phase Go. Autrement, nous ne pourrions pas affronter la prochaine crise d’un capitalisme cyclique.
Et qui peut douter de l’importance des crises à venir : crise iranienne, fin du pétrole pas cher, dégâts du réchauffement climatique, hégémonies chinoises et indiennes, crise des matières premières, crise alimentaire, crise de l’eau.
HLM
1) L’habitat concentré ghéttoïsé est un échec humain, social, économique, politique.
2) Il faut donc éclater les familles à problème dans toute la ville, en particulier dans tous les nouveaux immeubles.
3) On peut imaginer un système où les propriétaires de l’immeuble surpayent pour acheter via un syndic 1 à 2 appartements supplémentaires, qu’ils louent aux familles +/- difficiles sur critère social (dont le mérite de payer son loyer …), et avec droit de véto à l’unanimité des propriétaires. L’argent des loyers permettrait alors aux propriétaires d’avoir leurs charges de syndic très réduites.
PRODUIRE PLUS POUR REDISTRIBUER PLUS
Parce que la richesse ne vaut que si elle est collective …
Mr Moscovici, je suis pleinement d'accord avec votre programme. Cependant vous avez oublié de parler du développement de l'entreprenariat, qui aussi une valeur de gauche : Produire plus et mieux, pour redistribuer plus et rembourser nos dettes.
TICKET D’ENTREE AUX UNIVERSITES
Il n'est pas anormal que les étudiants déboursent des sommes "raisonnables" pour financer leur cursus, sachant qu'en l'état des choses cet investissement sera transformé en gain en moins de 6 mois de travail salarié, une fois que les étudiants auront obtenu un diplôme. Les ouvriers et les employés, eux, non seulement ne coûtent rien en terme de formation à l'état, mais en plus ils sont perdants financièrement dans leur carrière professionnelle. Vu l'état des finances publique, il serait temps que chaque catégorie socioprofessionnelle prenne ses responsabilités, et fournisse un effort juste, adapté à ses capacités.
POLITIQUE DU LOGEMENT
15 euros par jour pour être propriétaire d'un logement : C'est quoi cette farce ! C'est même pas le prix d’un repas en famille ... Le gouvernement organise une perte des repères, une redéfinition des hiérarchies des dépenses. Qu'est ce que çà cache ? Mr Sarkozy est loin de s'être converti au communisme, alors quel message politique souhaite t’il délivrer ? Avec quel financement, c'est-à-dire en ces temps de restrictions budgétaires forcées, au détriment de quel autre investissement social ?
TAXE SUR LES VOITURES POLLUANTES
260 euros, c'est le prix d'un ou deux "plein" de ces machines, 15 jours de route. Ou 1/100° du prix d'achat. Ou le prix de l'assurance annuelle ... Faut pas exagérer, les pauv'choux y peuvent pas payer pour contribuer à la dépollution de mon air qu'ils assassinent ! Mort au climat régulé ! Vivent les 4x4 qui vont jamais sur des routes défoncées ... Moi aussi j'en veux une grosse (prothèse).
STOCK OPTIONS
Ce qui va se passer dans la réalité concrète de la mise en application de cette loi dans les entreprises ? Les plus bas dans l’échelle hiérarchique seront généreusement gratifié d’une stock option, là où les cadres sup en « mériteront » 1000 ! La vrai mesure redistributive et motivante pour les salariés, donc bonne pour les entrepreneurs (malgré eux !), c’est la participation généralisée à toute les entreprises. Elle ne pèse pas sur les charges fixes mais n’existe qu’en cas de bénéfices, qui sont dus au moins en partie au travail des salariés ! Interdisez les stock options, spoliatrices pour les salariés de base, démotivantes, et qui favorisent financièrement les plus influents, qui n’en ont vraiment pas besoin ...
PARADIS FISCAUX
Nous sommes en présence d’une situation d’asymétrie de l’information évidente. D’où l’idée : Menacer de suspendre certains types de coopérations, nécessitant une information financière, commerciale, économique, diplomatique, militaire, politique, afin de faire pression pour que la parité d’information soit rétablie au niveau fiscal de la part des paradis fiscaux.
CONTINENTAL
L’accord de Continental « suppression des 35h légales remplacées par 40h de travail hebdomadaire, contre prolongation du site industriel jusqu’en 2012 », doit bien s’être matérialisé par un contrat signé par les deux parties, n’est-ce pas ? Donc résumons nous : Le DRH me dit que c’est légal, la Direction me dit que c’est légal, et moi, syndicat, je n’ai pas les moyens financiers de payer un avocat compétent indépendant pour vérifier les déclarations de la direction ? Çà marche comme çà en France ? Surprenant …
GUADELOUPE
Avez-vous entendu parler la responsable des patrons Guadeloupéens : Une juxtaposition de clichés, de menaces pour justifier un rapport de force en faveur des patrons (blancs …). Alors, veut-on que la France reste aux Antilles, ou qu’une révolution autonomiste s’installe ? Si on veut rester, il faut imposer aux patrons locaux une redistribution salariale.
Moyen 1 : voter la répartition des bénéfices proposé par le président de la république 1/3 aux salariés, 1/3 à l’investissement, 1/3 aux actionnaires. Ces nouvelles charges sont variables, non fixes, elles ne pèsent pas sur l’emploi !
Moyen 2 : Ouvrir des négociations salariales entre patrons et employés, avec un médiateur de la république
Moyen 3 : En cas d’échec, lever un impôt permanent sur les entreprises d’outremer, et le redistribuer intégralement sur les bas salaires et en prestation familiales et sociales.
GUADELOUPE / MARTINIQUE
Il transparaît aujourd’hui clairement qu’Elie Domota est de mauvaise foi, il cache des revendications séparatistes derrière des revendications impossibles qu’il met l’Etat en demeure de satisfaire, sous peine de prouver l’incapacité ou la partialité de l’Etat Français. A la limite, si ses 143 revendications sont proches d’être satisfaites, il fera échouer la négociation, voire sortira de nouvelles revendications avant la mise en place du compromis négocié !
La question qui se pose est : 1. Est-ce que le peuple Guadeloupéen / Martiniquais veut l’indépendance : Non. 2. Est-ce que l’Etat Français veut se séparer de ses Dom : Tom : Non. Il faut donc trouver une stratégie qui mette en échec la revendication autonomiste, en accédant aux justes revendications économiques.
1. Faire bien comprendre aux Békés qu’ils ont la tête sur le billot pour qu’ils négocient activement, qu’ils ne se croient pas à l’abri de l’impunité proposée par l’Etat via les rodomontades de Michelle Alliot-Marie, la France ne prendra pas le risque d’un bain de sang sécuritaire dans les Dom / Tom !
2. Les élus guadeloupéens et Martiniquais doivent dénoncer publiquement la duplicité de la stratégie d’Elie Domota. Le peuple ne suit pas les indépendantistes !
3. L’Etat apporte tout de suite dans la négociation les thèmes du nouveau développement post-colonial. Nous souhaitons une émancipation des pays Africains, commençons par montrer un modèle dans nos Dom / Tom !
Liste non exhaustive : Microcrédit via une banque de l’Etat Français, promotion de l’auto-entreprenariat, exemption fiscale totale des TPE, allégement fiscaux pour les PME, discrimination positive à l’embauche dans les collectivités territoriales et l’Etat (DOM/TOM + métropole), réorganisation des circuits de distributions et d’import/export, développement de l’habitat rural à vocation semi-autarcique (agriculture vivrière, artisanat), poser la double question de la propriété de la terre et de sa destination agricole, promouvoir les expériences de terrain d’insertion et développement, se poser la question d’organisations du travail alternatives : coopératives, mutuelles. Etc.
4. Accélérer l’ouverture des Etats Généraux (mais ne pas précipiter la conclusion, il faudra du temps de débat !). Les diversités de l’île : Békés, bourgeoisie créole, élus, syndicalistes, population, doivent s’exprimer et trouver des points d’accord à présenter à la métropole, ou demander l’arbitrage du parlement et du gouvernement sur les points de désaccord. C’est vraiment trop facile de dire que c’est Paris qui organise tout, tout le temps pour les Dom / Tom, si un consensus ne se dégage pas dans les populations afin qu’elles interviennent dans leurs propres destins !
LOI SUR LES HOPITAUX
Comme dans toutes les entreprises, il faut renforcer les flux d’information / influence réciproque du bas vers le haut et du haut vers le bas, par voie hiérarchique rigoureuse et par voies directes ;
1. L’annoncer
2. Le réaliser
3. Attendre et observer les effets …
TAXE CARBONE
Quand il s’agit de paroles tout le monde est d’accord, mais lorsqu’il s’agit de payer tout le monde est contre … Navrante conception de l’esprit de partage nécessaire à toute société et présent dans toutes les religions ! La Terre qui nous nourrit, dépérit par notre faute collective. La France, l’Europe doivent montrer l’exemple écologique d’autant plus que nous sommes riches (en PIB / habitant) et que donc nous pouvons nous le permettre. D’autre part, l’écologie va créer une nouvelle économie et par conséquent de l’emploi.
GRIPPE A
Posez la question aux épidémiologistes, et vous relativiserez la sévérité de la situation : de mémoire environ 3000 décès chaque hivers en France pour cause de grippe, à comparer à 2000 morts dans le monde entier pour la grippe A. Comparer également les dépenses faites contre le paludisme (3 million de décès par an dans le monde, dont une large proportion en enfants).
Je ne suis pas le seul à connaître ces chiffres, aussi je m’étonne de l’enflamment coordonné médiatique et politique. Ne serait-il pas opportun de faire confiance aux épidémiologistes statisticiens lors de l’occurrence de tels évènements sanitaires ?
GREVE DES ROUTIERS
La légalité du SMIC s'applique à tous, à la dérogation expresse que cela ne mette pas les entreprises en danger, suite au dumping européen. Dans ce cas, il faut être imaginatif et respectueux, des entreprises, des entrepreneurs, et des salariés.
LOMBARD FRANCE TELECOM
Qu'est ce qu'on attend pour débarquer Lombard ? Qui est l'actionnaire majoritaire ou avec minorité de blocage ? C'est insupportable !
TEMPETE DE CHARENTES
1. Les digues çà existe, et çà marche très bien aux Pays-Bas.
2. Si le choix fait est celui de vider les zones sinistrées, l'indemnité proposée n’est pas spoliatrice.
AUGMENTATION DES PRIX DES CONSULTATIONS DES GENERALISTES
Que les médecins endossent la responsabilité de faire payer 1 euro supplémentaire non remboursable ni par la sécurité sociale ni par les mutuelles. Ceci permettrait de tester la maturité des assurés sociaux sur leur chemin vers la responsabilité des dépenses !
QUESTIONS A SARKOZY
1) Où en est le projet de répartition équitable des bénéfices entre les salariés 1/3, l'entreprise (réinvestissement 1/3) et les actionnaires (1/3). Laurence Parisot a évoqué qu'une entreprise peut vouloir réinvestir 1/3, auquel cas les actionnaires renoncent à leur 1/3, pour investir au total 2/3, ce qui suffira.
2) Que pensez vous d'une modulation du taux de l'impôt sur les sociétés en fonction de leur comportement : part réinvestie des bénéfices, ouverture de négociations salariales satisfaisant les syndicalistes.
3) Les codes des lois (civil, impôts, société etc.) sont devenus un maquis seulement accessibles aux bons professionnels, ce qui est contraire au principe de la république que nul n'est censé ignorer la loi. Que pensez-vous d'un cahier de loi d'une centaine de page, enseigné à l'école et disponible en librairie, dont le respect des prescriptions suffirait à établir une présomption de bonne foi ; Un filtre en quelque sorte, avant de sombrer dans les tracas juridiques longs, coûteux, éprouvants.
AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
L’avenir est à la revitalisation des villes moyennes (préfectures, sous-préfectures) reliées en étoile à leur métropole régionale (Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Nice, Strasbourg, autres ?).
En effet, d’une part le trafic est congestionné dans les métropoles régionales, d’autre part les infrastructures matérielles et humaines sont de qualité dans les préfectures et sous-préfectures. Délocalisations d’usines à prévoir, ainsi qu’un réseau de train et de routes nationales en étoile.
CULTE DE LA PERFORMANCE
Nous sommes malades collectivement du culte de la performance : sportive (foot …), professionnelle, économique (PIBs), technologique, voire sexuelle.
Il serait temps de s’intéresser à des personnages et à des sujets peu médiatisés jusqu’ici. Il est souhaitable de réenchanter les petits moments, les petits riens qui font la vie. Afin de baisser le stress pathologique, afin de mieux vivre, de vivre heureux.
C’est en vivant heureux que nous dépasserons nos objectifs inavoués.
SORTIR DE L’EURO ?
La tare constitutive de l’Euro est bien connue : Les zones économiques unifiées par la monnaie ne sont pas coordonnées dans le fonctionnement économique (industries, services). D’où inévitablement des déséquilibres successifs dans le temps, que précisément les dévaluations ou réévaluations monétaires compensaient, dans le serpent monétaire notamment. Les tentatives historiques d’unification monétaire sans gouvernement économique (politique industrielle, politique budgétaire des états) ont toutes échouées (voir la zone franc-or de l’Union Latine 1865-1927, durée de vie de 60 ans avec 32 pays signataires).
Or cette tare était bien connue des initiateurs. La politique d’Union monétaire était justement une tentative audacieuse pour forcer la modération budgétaire des états membres, et obtenir ainsi l’harmonie de la rigueur, en se passant d’efforts de coordination (fédéralistes). Ce pari n’a pas eu de réalisation effective. Peut-on vivre sur une illusion ? Doit-on être fidèle à une Allemagne qui a si peu partagé le gâteau de l’économie (à la fois le développement économique et le pouvoir que confère la direction de la monnaie) ?
Il se peut que la seule solution pour résorber facilement et rapidement notre dette nationale soit de sortir de l’Euro, et de faire de l’inflation par la planche à billets.
Comme dans toute révolution, il y aura des gagnants et des perdants. Ici, les retraités dont le capital est constitué et les ressources faiblement croissantes, perdront. Les gagnants, ce seront la population active, notamment les jeunes, plus les entreprises exportatrices et le tourisme. Les matières premières seront par contre plus chères, les cochonneries chinoises aussi, ce qui permettra de relocaliser un peu.
Dans sa chute, l’Euro entraînera la dévaluation du Dollar, qui souffre de l’endettement excessif Américain, du Yen ; le Yuan souffrira (les actifs financiers chinois sont engagés dans le Dollar). Il faudra alors que tous les pays veillent à soutenir politiquement voire économiquement le gouvernement Chinois, afin que l’onde de choc économique ne dégénère pas en jacquerie puis en guerre civile, dans un pays qui possède l’arme nucléaire. Autrement dit ne surtout pas en profiter pour exciter les velléités libertaires dans un pays vacillant, la sortie de la dictature communiste ne pouvant se faire que dans la sérénité d’une économie florissante …
Cependant, ne nous leurrons pas, : la sortie de l’Euro signera l’incapacité prolongée de réformer l’administration et les politiques publiques, ainsi qu’un peuple pleurnichard en attente de toujours plus d’allocations de l’Etat, avec de moins en moins de devoirs en contrepartie envers l’état et les entreprises. La sortie de l’Euro sera également la ruine des politiques de la rigueur initiées en 1983, l’échec de 30 ans de politique publique (dont le combat pour le référendum de Maastricht).
Mais ce dont le peuple français a besoin d’urgence, c’est d’une vision mobilisatrice des dangers à venir du 21ème siècle, comme sous d’autres horizons et d’autres périodes, les Américains se sont mobilisés face au péril rouge, les Russes face à l’impérialisme américain, les Chinois face aux ingérences étrangères. Quelles sont nos échéances périlleuses ? Les crises climatiques (réchauffement dû au dioxyde de carbone libéré), les crises écologiques (montée du niveau des mers), la démographie déséquilibrée (mourante chez nous, exponentielle en Afrique et en Inde, d’où des famines et des migrations plus ou moins bien tolérées), une 3ème guerre mondiale qui démarrerait dans la poudrière nucléaire Chine/Inde/Pakistan, une guerre régionale contre l’Iran. Tous ces événements nécessiteront des finances publiques saines pour les aborder dans un esprit gagnant.
REGULATION CONJOINTE DU TEMPS DE TRAVAIL ET DU COUT DU TRAVAIL
Proposition intéressante lue dans le livre d’entretien Juppé/Rocard : Diminuer par 4 les charges horaires en dessous de 32h/semaine, les multiplier par 4 au-delà. Pour moi, Le chiffre « 4 » reste sujet à débat, pourquoi pas plutôt « 2 » ?
Commentaire 1 : en optimisation mathématique, en automatique, en économie, lorsqu’on n’arrive pas bien à réguler par interdiction / autorisation = tout ou rien, avec un seuil rigide à définir, il est intéressant de définir une fonction de coût incitative, en laissant décider les responsables, ici les chefs d’entreprises, les payeurs.
Commentaire 2 : La liaison ainsi établie entre le temps de travail et le coût du travail permet une double régulation, celle du temps de travail, et celle du coût des charges sur le travail salarié.
LIVRET DE FINANCEMENT DES TPE/PME
M. le président Sarkozy, où en êtes vous avec l’idée de la CGT que vous avez acceptée dans 2 discours télévisés, concernant la création de livrets d’épargne qui financeraient exclusivement les TPE/PME françaises ? C’est à la fois urgent et indispensable. En effet :
1. Les banques commerciales ne font plus leur boulot de financer l’économie réelle, mais préfèrent spéculer sur des titres financiers et financent préférentiellement les grandes entreprises, moins risquées à long terme. Mais prises collectivement, les TPE/PME sont intéressantes et solides.
2. les TPE/PME ont le plus fort taux d’embauche proportionnellement au capital investi. Leur management n’est pas malade de la désormais trop fameuse mode de management « employer moins pour un meilleur taux de rentabilité ». Les PME/TPE croient en l’avenir, investissent, embauchent
3. Ne pas financer ou privilégier par ce fonds ni les jeunes pousses (start-up) ni les entreprises destinées à l’export : je peux me tromper, mais à ma connaissance d’autres canaux de financement sont disponibles pour ces 2 catégories (business angels, banques, coface), qui intéressent davantage les banques commerciales (? A vérifier …)
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