lundi 18 mars 2013

DROIT (1)

BAVURE ARMEE CARCASSONNE
Dans ce genre d'affaire, il est plus intéressant et plus juste de rechercher qui a fauté dans la chaîne de management / commandement, plutôt que de faire sauter un fusible généreux qui est ni responsable (même indirectement) ni coupable. Ceci évite les désorganisations et les démotivations des personnels. Mais enfin, que dirait-on s'il fallait faire sauter le chef des armées, le Président de la République, chaque fois qu'il y a une connerie de faite à des échelons tellement lointains qu'ils ne peuvent que lui échapper ...

SURPOPULATION CARCERALE
La France a été condamnée par la justice européenne à cause de sa surpopulation carcérale chronique. Une mesure de justice et d’équité pour les condamnés serait de diminuer les fins de peine effectuées au pro rata de la surpopulation des prisons, ceci afin d’ajuster rapidement le nombre de places disponibles en prison au nombre de détenus. Concrètement, un détenu qui a effectué 8 ans de prison sur 10 ans de peine serait libéré s’il manque 20% de places (décentes) en prison. Alternativement, il pourrait effectuer la fin de sa peine sous contrôle judiciaire, ou avec un bracelet électronique à domicile. Cet ajustement pourrait avoir lieu 2 fois par an, à Noël/jour de l’an, symbole du renouveau, et le 14 Juillet, symbole de la justice due à tous les citoyens par l’état. Cette mesure n’est pas exclusive de l’investissement dans la construction de nouvelles prisons, aux normes européennes.

IMMIGRATION / INTEGRATION
Au risque d’être taxé de ringard, j’aimerais rappeler qu’il y a deux préalables pour que deux groupes humains s’entremêlent, les locaux et les immigrés :
1. Qu’ils partagent au moins une langue en commun, afin qu’ils puissent communiquer, donc se comprendre et négocier.
2. Qu’ils s’accordent sur des valeurs communes (la laïcité républicaine ici, le capitalisme managérial là-bas, la religion ailleurs).
On constate également historiquement que c’est en période où l’emploi est abondant que les immigrés sont bien accueillis. On peut toujours se berner d’angélisme. La réalité, elle, résiste !
NB. J’ai épousé une femme étrangère. Je lui ai appris ma langue, et je l’ai acculturé aux valeurs de mon pays. Elle a réussi ses études, et a trouvé un boulot. Mais ceci supposait de son côté un fort désir de s’intégrer et de participer au mouvement collectif national. Et rassurez vous, elle n’a pas perdu sa personnalité, elle l’a enrichi ! Et oui, il n’y a pas de mystère …

IMMIGRATION CLANDESTINE
Je me demande ce que pensent trouver tous ces malheureux Africains qui endurent tout et parient leur vie pour arriver jusqu’en Europe. Ne savent-ils pas que, s’ils survivent, soit ils seront emprisonnés dans des camps avant d’être rapatriés chez eux, soit ils vivront dans la peur et la misère clandestine ? Sont-ils informés par des films publicitaires et des reportages dans leurs pays d’origine ? Ou bien sont-ils victimes du pendant européen du syndrome d’Hollywood, selon lequel les immigrants aux USA s’attendent à trouver la vie Californienne aisée (grosse voiture, piscine, amour, bon job), conforme à l’image que les séries TV des USA donnent d’eux-mêmes ? Bref, est-ce que l’Europe projette d’elle-même un mirage inaccessible pour les Africains ?

GUICHETS UNIQUES / SIMPLIFICATIONS DES LOIS
Si l’état ne veut pas être perçu comme inutilement lourd, voire tyrannique, il faut trouver des moyens pour alléger la pression des multiples administrations sur les citoyens et les entreprises, honnêtes à 95% pour faire simple. De toute manière, les individus et les entreprises véreuses trouveront toujours une faille, dans le fond ou dans la forme d’un corpus de lois et de règlementations les mieux détaillées et les mieux écrites possibles. Le sur-flicage est totalement inutile ! Alors, il est temps de libérer les énergies des honnêtes gens. Voici plusieurs propositions :
1. Organiser des guichets uniques ex : impôts + Ursaf + Anpe + CPAM + etc. pour les entreprises : Ce n’est pas aux entrepreneurs d’apprendre le métier des diverses administrations comme préalable avant de pouvoir exercer une activité. C’est aux administrations, qui sont censées se comprendre entre elles (sinon comment demander cela aux PME, TPE, aux autoentrepreneurs !), de faire un pas vers les entreprises et de gérer les diverses cotisations, en les justifiant !
2. Simplifier les codes de lois, et les règlements. Je propose d’établir et de mettre à jour régulièrement un Cahier d’une centaine de pages maximum, qui rassemble ce que tout citoyen adulte est censé ne pas ignorer de la loi (alors qu’aujourd’hui, l’administration le sanctionne s’il ne connaît pas l’ensemble des codes, que ses juges ne maîtrisent pas eux-mêmes !...). En cas d’infraction, si le présumé coupable a respecté dans le fond et dans la forme le Cahier de la loi, il est présumé de bonne foi, ce qui permet d’alléger les peines, les sanctions, les procédures !
Ce Cahier serait enseigné aux lycéens en fin de cursus.
Nota Bene : Je souhaite rappeler ici que la civilisation plurimillénaire hébraïque repose encore essentiellement sur les 10 commandements de Moïse, et c’est plutôt un succès ! Quand à la civilisation Chrétienne, 2000 ans d’existence, 2 milliards d’individus actuellement, elle repose sur 4 courts évangiles qui se recoupent largement … La liste est longue des textes fondateurs de civilisations. Comment crâner sur notre république, qui n’a que 200 ans d’histoire, existera t’elle encore dans 400 ans, malgré tous nos codes de lois d’un total de plusieurs milliers de pages ? On ferait mieux de réfléchir sur la philosophie du droit républicain, et sur comment la transmettre, plutôt que de multiplier des textes de lois, qui constituent un ensemble bien indigeste et hétéroclite …
3. Toiletter franchement et régulièrement les codes de lois, certaines lois étant périmées, dans le but de rendre accessible par un esprit sain et normal, si ce n’est l’ensemble sinon l’essentiel des lois et règlements.

SIMPLIFICATION DES LOIS
On peut imaginer un système hiérarchisé, à tiroirs, de l’ensemble des comportements et lois qu’un individu est censé respecté à chaque étape de sa vie sociale, le respect dans la forme et dans le fond étant suffisant pour établir sa bonne foi, donc la bienveillance des juges, un allègement des peines éventuelles, une rapidité de procédure, un soulagement des tribunaux, un gain de liberté et d’autonomie des citoyens et des entreprises dans un maquis de lois et règlementations. En guise d’exemples :
Enfants : comportement à l’école, relations enfants/enfants et enfants/adultes
Adolescents : En plus, comportement face aux drogues, au tabac, à la sexualité licite, rapport aux forces de l’ordre
Adulte simple citoyen : comportement électoral, cahier des lois Française (voir article précédent), cahier des lois Européennes
Entreprise : Cahier de l’entrepreneur, Cahier fiscal
Juriste : Codes détaillés
NB. Les Cahiers sont des guides résumant en une centaine de pages l’essentiel de la législation que veulent voir respecter dans la forme et dans le fond un conseil des sages des juristes chargé d’élaborer chaque cahier.
Ces cahiers, dont la pertinence relève de la responsabilité des Sages, seront largement diffusés en librairie, sur Internet, dans les lieux publics, et feront l’objet d’enseignements.

SIMPLIFICATION DES CODES DES LOIS
En informatique, on sait que les programmes les plus simples sont ceux où il y a le moins de bugs (problèmes de conception entraînant une erreur à l’exécution). En rhétorique, on ne fait pas de synthèse en plus de 2 ou 3 grandes parties. De même, dans le code des impôts où une idée principale souffre de multiples exceptions, une foultitude de failles sont offertes aux individus et sociétés malhonnêtes.
Seul un effort de réécriture en vue de la simplification, et non de la gestion par exception, peut offrir un corpus équilibré et admissible par tous.

L’ETAT – LEVIATHAN
Les Républicains vivent convaincus que la raison pilote l’Etat. Sauf que la dérive guette, elle est là.
Par exemple, cette semaine Yvan Colonna a été condamné à 22 ans de prison, sans preuve, et malgré de nombreux témoignages le dédouanant. Certains avancent que c’est pour sauvegarder la réputation de la police et de la justice anti-terroriste, de leur chef, le ministre de l’intérieur devenu président de la république : l’hypothèse reste sans preuves.
Que se passera t’il lorsque tous nos mouvements seront fichés et centralisés électroniquement, si un gouvernement sans scrupules vient au pouvoir ?
Le triptyque gagnant en démocratie reste aujourd’hui un gouvernement sous contrôle parlementaire, des média de presse indépendants et volontaires, des citoyens formés et informés.

TESTS ADN
Les cas frauduleux de regroupement familial ne concernent peut-être qu’une centaine d’enfants par an. Quelle nécessité y a t’il donc de mobiliser le parlement et le débat politique pendant plusieurs mois pour ce phénomène marginal, avec des réponses à la limite de l’éthique ? N’y a t’il donc pas de sujet plus importants et brûlants d’actualité (économiques, industriels, écologiques par exemple) ?

COUVRE FEU
L’éducation populaire fait aussi partie des missions de la Police Nationale, même si bien évidemment il faudra être souple dans quelques cas d’application. Il n’est pas scandaleux de demander à des jeunes prédélinquants potentiels de la discipline formatrice !

OCCUPATION D’USINES + MENACES DE DESTRUCTION
1. Je comprends la détresse de salariés qui ont perdu leur travail, et qui dans le contexte structurel et conjoncturel du marché du travail, n’en retrouveront pas de si tôt
2. Mais les personnels qui menacent de faire sauter leur usine, voire de polluer des rivières, ont-ils la moindre idée des problèmes juridiques qui vont leur arriver : remboursement des dégâts, éventuelles peines de prison ?
3. Pour les protéger contre eux-mêmes (comme dans le cas des forcenés), et pour protéger les biens et les personnes, mieux vaut intervenir par la force dans ce cas-là

MARIAGE HOMOSEXUEL
Les raisons de choix d’un partenaire sont si nombreuses et étrangères à la morale : éducation, culture, rencontres, histoire personnelle, prédisposition génétiques, contexte historique, etc.
Les poètes depuis que l’humanité existe ont célébré la beauté de l’amour sans parvenir à épuiser ses explications. Restons donc modestes. Au nom de la complexité, et d’une certaine beauté associée à la complexité, je suis pour le libre choix des partenaires, et en particulier pour le mariage homosexuel.

AVORTEMENTS
Je prends position pour que soient développés par la loi, et encouragés par les services sociaux, les familles, les accouchements sous X suivis d’adoption éventuellement nominatives, comme aux USA (voir le film JUNO) ->loi « JUNO ». Ceci pour donner une alternative intéressante à la plupart des avortements.

APEROS GEANTS FACEBOOK
Laissez s'exprimer les jeunes ! Les risques sont vraiment très limités …
Halte à un monde triste gouverné par et pour des vieux peureux !

SOCIETE DE LA PEUR
En permanence on entend à le télé que les adolescents se violent entre eux, que les curés sont pédophiles, que les banlieues sont violentes, que les cambriolages sont fréquents, que les enseignants n’ont pas d’autorité, que les jeunes se saoulent, qu’il n’y a plus d’emplois etc. Le résultat étant que la population a peur, que le soupçon réciproque s’installe, que les extrêmes remontent dans les votes. Mais à vous personnellement, vous est-il arrivé un de ces malheurs dans les 10 dernières années ?
La télévision est une caisse de résonance formidable, qui, si elle est mal pensée, induit un biais considérable dans notre vision du monde. Réfléchissons plutôt à ce que nous voulons transmettre à nos enfants : la méfiance, ou l’enthousiasme face à un monde neuf porté par les technologies de l’information, l’écologie, les nouvelles énergies, la biomédecine ? La confiance dans les autres et dans l’avenir, ou la peur au ventre névrotique ? Je redoute que de nombreux jeunes cerveaux n’aient été déformés par la société de la peur. Notre pays en subira la conséquence dans l’émulation mondiale en cours …

MANIPULATIONS
Dans la politique française, la recherche de la vérité, de la meilleure politique possible dans l’absolu, a cédé la place à l’argumentation manipulatoire et contre - manipulatoire d’options politiques soutenues par des groupes d’opinion. Or, quand tout est équivalent à tout, rien ne vaut quoi que ce soit ! Le monde des avocats, c’est la fin de la démocratie, une forme de sa dégénérescence …

AUTORITE NECESSAIRE DANS L’EDUCATION
Revenons aux fondamentaux dans l’école et dans la vie en collectivité. Même si l’autorité castratrice ou de droit divin n’a plus lieu d’être dans la France des années 2000, même s’il est très important d’expliquer, d’accompagner et de faire grandir des individus éveillés et autonomes, il n’en demeure pas moins qu’une autorité minimale doit s’exercer, celle qui guide en souplesse, celle qui protège de nos propres dérives et excès, celle qui assume la responsabilité des choix. La liberté anarchique, ce n’est rien d’autre que la tyrannie de tous !

DROITS ET DEVOIRS
Les salariés ont actuellement en France la tête tournée par les syndicats. S’ils ont désormais bien connaissance de leurs droits, ils ne doivent néanmoins pas pour autant oublier leurs devoirs !

PROBLEME DES ROMS
Nous avons affaire à des populations qui refusent la sédentarisation, et donc vivent d’on se sait pas trop bien quoi (allocations, petits boulots, trafics, vols). C’est bien le modèle économique périmé des nomades qui déplaît aux sédentaires, et non un quelconque racisme envers des étrangers.
Dans le monde idéal du Pape, où tout le monde il est beau et il est gentil, dans ce monde vers lequel on aimerait tendre, stigmatiser une classe de la population, c’est gênant. Mais dans la réalité du monde présent, tout le monde n’est pas égal à tout le monde, certains sont plus méritants que d’autres. Que l’Eglise donne l’objectif utopique à long terme, c’est son devoir. Le rôle du gouvernement est bien alors de donner le « la », de fixer des objectifs concrets, et de tracer des chemins pour les atteindre.

FAIRE SAUTER LE TABOU DES CLASSES DE NIVEAU AU COLLEGE ET AU LYCEE
Le principal problème des élèves au collège et au lycée, c’est qu’ils n’arrivent pas à suivre un programme trop difficile et qui de surcroît ne les intéresse pas, dont ils manquent de voir l’application pratique dans leur vie quotidienne ou future. Ceci génère frustration et violence.
D’autre part, les individus ne sont pas égaux, génétiquement, culturellement, socialement. Les considérer de manière égalitaire est généreux, ambitieux mais utopique. Tout simplement cela ne marche pas ! Les profs de terrain leur reconnaissent …
Aussi, pourquoi ne pas faire comme dans d’autres pays (l’Angleterre) et instaurer des classes de niveaux. Les élèves y seraient admis par semestre, sur avis du conseil de classe, en fonction de leurs résultats. Les programmes y seraient plus ou moins larges, plus ou moins approfondis, mais en tout cas conçus pour que des semestres de niveaux différents puissent être enchaînés. Il suffit pour cela de concevoir les programmes successifs pour qu’ils tablent sur les acquis du programme du niveau le plus faible, et que les connaissances du niveau le plus fort soient des « options », des élargissements non indispensables. Par exemple un programme d’Histoire en 6° niveau faible parlera des Egyptiens et des Hébreux, un niveau avancé rajoutera les Grecs et les Romains ; Un programme de Math niveau faible ne parlera pas des nombres rationnels, mais que des décimaux et des réels ; Un programme de Biologie niveau faible ne parlera pas de Géologie, ou de Zoologie, mais que de Biologie Humaine ; Un programme de Français niveau faible ne parlera pas de littérature étrangère, ou médiévale ; etc.
On peut également compter sur une modulation des effectifs par niveau (pour faire des économies) : Dans les niveaux forts, il y aura une plus grande discipline due à une meilleure disposition envers l’institution scolaire, ainsi que plus de facilité dans la compréhension des nouveaux savoirs, d’où un taux moindre d’encadrement nécessaire pour exercer l’autorité et expliquer.

POLICE DE PROXIMITE
Les Bobbies anglais sont une vraie réussite, une institution même, la clé de la lutte contre les incivilités et la petite délinquance qui pourrit la vie des quartiers sensibles.
Les Bobbies ne sont pas armés, et ils le font savoir (repérables par un chapeau haut bombé, ce qui est transposable en France par un uniforme de couleur différente). Du coup, ils ne risquent pas d’attaque/riposte par arme à feu, ou bien ce sont des équipes armées qui interviennent si ce risque existe. Par contre, il vaut mieux qu’ils soient sportifs, en bonne condition physique : course de pointe et de fond, combat pieds - poings (utile en cas d’agressivité + attire le respect).
Au cours des patrouilles, les Bobbies font de la présence dissuasive, du renseignement, de la médiation de premier niveau, de la résolution de conflits, de la lutte contre les petits délits.
Rappelez-vous que c’est la conjonction de nombreuses et permanentes incivilités, avec une justice lente, d’un coût certain en avocats et en temps, qui obscurcit la vie de nos concitoyens.

FORMATION DES ENSEIGNANTS PRIMAIRE/SECONDAIRE
Quoi que les enseignants spécialistes d’une discipline puissent prétendre, il suffit largement d’une Licence Bac+3 dans la discipline enseignée. Par contre, les enseignants sont recrutés aujourd’hui, 1. Avec une méconnaissance de la réalité de la classe ; 2. Avec des lacunes manifestes en psychologie et pédagogie. Aussi, je suggère fortement de créer des cycles de Master entre Bac+3 et Bac+5 consacrés à l’alternance : stages d’observation en classe, et réalisation de cours + cours théoriques de pédagogie et de psychologie ; Le concours d’entrée dans les corps enseignants se basant à parité sur les matières de la Licence dans la spécialité disciplinaire, et la psycho/pédagogie, à la fin du master de psycho/pédagogie.

PAUVRETE ABSOLUE
Si l’on mesure la pauvreté par un critère relatif de revenu par rapport au reste de la population, on aboutit à l’aberration suivante : un couple avec 2 enfants, disposant de moins de 2000 euros/mois, passe sous le seuil de pauvreté. Ce qui ferait rire amèrement nos grands-parents, ainsi que les citoyens des pays en développement.
Il vaut bien mieux publier des statistiques relatives à la pauvreté absolue (mesurée à partir d’un panier de biens essentiels), ce qui permettrait aux gouvernements de se concentrer sur cette population à risque. Sinon, mécaniquement, dès que la majorité de la population prospère, il y a plus de pauvres relatifs.
Ceci explique le chiffre aberrant de 13% (1/8) de la population française sous le seuil de pauvreté (relatif) tel qu’il est défini actuellement en 2010.

DOUBLE CULTURE
Non, les immigrés ne peuvent pas se sentir bien en France s’ils ne connaissent pas un minimum de culture française (démocratie, laïcité, droits de l’Homme … et de la femme !, langue parlée).
Je milite pour les doubles cultures : connaître ses origines + son pays de vie. Pas l’assimilation simple, qui consisterait à oublier ses origines, s’en suivrait une profonde déstabilisation des individus et des groupes immigrés.

LE GENIE OU LE TRAVAIL ?
En France, nous vivons sur le mythe, répandu parmi les étudiants aussi bien que les enseignants, qu’il faut que quelques génies se détachent de la foule des anonymes, si possible sans travailler (dons innés). Alors que le secret de l’Allemagne, c’est de mettre au travail collectivement la plupart des individus. Si l’on en juge l’issue des 3 guerres franco-allemandes de 1870-71, 1914-18, 1939-45 (s’il n’y avait pas eu des alliés puissants à la France), la méthode allemande est supérieure à la méthode française.
D’où ma conclusion 1 : pour organiser une société, il vaut mieux une collectivité besogneuse que quelques génies glandeurs. Conclusion 2 : le génie, comme la culture cela s’entretient, cela se développe, se cultive, par un travail acharné et rigoureux !

RESEAU DE STRUCTURES COLLECTIVES POUR LES ROMS
On a déjà essayé le pécule individuel ou en nature pour permettre aux Roms de redémarrer une vie sédentarisée en Roumanie. L’échec est dû au manque de culture économique, au manque de pratique sédentaire.
Ce qu’on pourrait essayer, ce sont des structures collectives paysannes (du type phalanstères, kolkhoze, sovkhoze, kibboutz) qui permettraient d’encadrer ces néo-paysans, ainsi que de scolariser leurs enfants. Si les Roms veulent continuer à se déplacer physiquement, on leur propose de migrer de kibboutz en kibboutz au sein de la Roumanie, voire à l’étranger. Le réseau de Kibboutzim Rom serait financé par la Communauté Européenne, et coordonné conjointement par la Communauté Européenne et la Roumanie.

TRANSFORMER LES ACTIVITES ILLICITES EN ACTIVITES LEGALES REGULEES
Je suis conscient de lever là des tabous, à la limite de mon champ de compétence.
La Mafia se nourrit de trafic de drogue, de trafic de sexe, de trafic d’armes.
En France, contrairement aux USA, le problème des armes de poing a été résolu par la régulation : permis de port d’arme, armurerie, enregistrement. Pourquoi ne pas dériver une telle régulation efficace pour étouffer les deux autres trafics ? Le trafic de sexe était avant régulé par les maisons closes, en Allemagne par les eros centers encore actuellement. Permet de limiter la propagation du sida, et donne de meilleures condition de vie aux prostitué(e)s.
En hollande, les coffee shops et les shoot rooms donnent une humanité à la réalité de la drogue. En France, des coffee shops remplis de psychologues (on en forme beaucoup en France, qui sont sous-employés), d’infirmières en psychiatrie, de psychiatres, pourraient résoudre les problèmes sous-jacents à la drogue, tout en asséchant l’économie parallèle.
L’alternative du tout-sécuritaire a échoué et échouera encore ad vitam aeternam. Il faut innover en reprenant le problème à la base, qui est la cupidité des délinquants, l’argent facile, les prix exponentiels de la drogue : plus il y aura de répression, plus le prix de la drogue sera cher, plus le trafic sera juteux, plus les délinquants seront attirés par le marché ! Le risque est leur adrénaline, les peines de prison ne frappent que les autres pensent-ils, les maladroits, les malchanceux, pas eux ! Ensuite, il faudra convaincre les élites politiques, qui font de leurs positions sur la sécurité des mantras … Mais les électeurs, interrogés par sondages, se rangeront progressivement à mon avis.

PERVERSION DE L’ORGANISATION COLLECTIVE DES ENSEIGNANTS
Il est frappant, lorsqu’on discute avec les enseignants, de constater qu’ils sont intelligents et instruits chacun individuellement, alors qu’ils ont un comportement collectif lamentable : pas d’obéissance aux consignes du ministre, grévisme maladif suite aux appels des organisations syndicales. Alors qu’on apprend en école de commerce que l’art du management, c’est de faire 1+1=3, c'est-à-dire de tirer plus de la coopération des individus, que leur simple juxtaposition ne permettrait d’accomplir. Bref, l’éducation nationale est malade de son management, sinon comment expliquer que dans l’éducation nationale 1+1=1 ! Oui, seul l’individu séparé, le professeur seul face à sa classe, est valorisé dans ce ministère. Exit l’obéissance aux ordres hiérarchiques, au rebours de toute organisation humaine … Les profs sont tellement sûrs d’eux-mêmes, de leur valeur, qui se mesure au seul niveau dans leur discipline respective, évalué par le concours de recrutement. Oui mais la motivation, le travail (qualité de la préparation des cours, temps de travail réels, présence sur site), les résultats (en fonction du niveau de leurs classes), la formation continue (pédagogie, tenue de classe, psychologie des élèves, des adolescents, discipline respective), l’esprit collectif et le travail collectif, plus d’autres critères connus des Directions des Ressources Humaines en entreprise, organisations, administrations, qu’en font-ils nos professeurs ? Sont-ils une espèce si à part que cela pour mériter un tel traitement de faveur, qui se retourne d’ailleurs contre eux collectivement (désamour du public, incompétence dans la gestion des classes, résultats disciplinaires insuffisants, irresponsabilité collective, ministère en crise permanente) ?
D’autre part, je ne rentrerai pas dans la bataille de la définition de l’école, du collège et du lycée idéal. Dans ce domaine, une grande littérature de recherche est disponible, et, contrairement à des disciplines plus controversées comme l’économie et la politique étrangère, un consensus se dégage en éducation. L’heure politique est aux choix, et non à la recherche. Le plus difficile sera de faire appliquer ces choix politiques, et de les suivre dans la durée, d’où ma préoccupation ci-dessus du niveau d’obéissance du corps professoral.

PROMOUVOIR LA MEDIATION POLICIERE
Notre société souffre d’une judiciarisation croissante de nombreux problèmes quotidiens : rapports entre voisins, clients-commerçants, locataires-bailleurs, habitants-mairie, élèves-professeurs etc. Nous partons dans une dérive anglo-saxonne (USA) de la société, avec son inconfort (dépersonnalisation des relations, coût des avocats, longueur des procédures / encombrement des tribunaux).
Or nous ne nous servons pas assez des capacités des gendarmes, policiers nationaux et municipaux, des élus, dans la gestion de conflit, c'est-à-dire dans la médiation de premier niveau. Toutes ces autorités sont à la fois investies d’un fort prestige par les habitants, et à la fois ils ont rencontré tellement souvent ces problèmes de frottement, ils connaissent tellement bien la psychologie des habitants, parfois ils les connaissent personnellement ou de réputation, qu’il est vraiment dommage de ne pas impulser un programme de médiation chez les forces de l’ordre, avant d’arriver au dépôt de plainte. Si 50% des petits « délits » ou « contraventions » trouvent une solution à l’amiable entre les parties en conflit sous l’autorité du gardien de la paix, un progrès énorme dans la qualité de vie au quotidien sera accompli dans notre pays.

EVALUATION DES ORDRES DE GRANDEUR DE TETE
Je suis ingénieur de formation initiale, et l’enseignement en mathématique qui m’a rendu le plus de services est l’aptitude à vérifier par calcul mental le résultat en terme d’ordre de grandeur (puissance de 10 ou fraction de 1/10) que me fournissait la calculette, l’ordinateur, pour un résultat de dimensionnement d’ingénierie, pour le calcul de prix dans un magasin, pour les grandes masses d’un bilan, pour vérifier un devis, pour contrôler les chiffres fiscaux avancés par les politiques, etc.
En effet, ces techniques d’ordre de grandeur permettent très rapidement d’évaluer si on a fait une erreur grossière ou non, en tapant bêtement dans la calculette des chiffres dont on ne connaît pas bien la provenance ni la véracité.
Par exemple, si un politique parle de produit d’un impôt à hauteur de 10 millions d’euros, il faudra se poser la question s’il ne s’agit pas plutôt de 10 milliards d’euros, sachant que le PIB de la France est de l’ordre de grandeur 1500 milliards d’euros, que la pression fiscale est de l’ordre de 50% du PIB = 750 milliards d’euros, que la TVA est l’impôt le plus fort, de l’ordre de 150 milliards, suivent l’impôt sur les sociétés 25 milliards et l’impôt sur le revenu 25 milliards. Il y a donc de forte chances qu’on crée un impôt pour collecter quelques milliards d’euros, sûrement pas des millions d’euros, ce qui met donc « la puce à l’oreille » pour aller vérifier le chiffre avancé par le politique …
Autre exemple, je calcule, ou l’infirmière calcule qu’il faut que je fasse une injection de 10 cm3 de médicament pur. Or moi qui ai quelques notions de biologie et de médecine, je sais que les médicaments actuels sont actifs à dose de 0,1 cm3 (par exemple). Donc je ne tue pas le patient en réalisant bêtement l’injection qu’on a calculée pour moi.
Encore : les prix sont libellés en 29,95 euros ou 29,99 euros. Je comprends tout de suite que je vais payer de l’ordre de 30 euros, mais sûrement pas de l’ordre de 20 euros !
Puis un devis de 90 euros, rabais 33% ristourne 10%. Je calcule immédiatement 90*0.66=60 euros, 60 euros – 60*10% = 60 – 60*0.1= 60 – 6 = 54 euros. Si la caissière veut me faire payer une autre somme, je sors ma propre calculette, je vérifie, j’interpelle le vendeur …
Enfin, si je suis hors de chez moi ou devant ma télé, et que je dois effectuer le produit 390*42, j’arrondis à 400*40, soit de tête 16000, et j’ai mon ordre de grandeur, même si le chiffre est inexact en toute rigueur. Le même procédé d’arrondi me permet de systématiquement vérifier que je n’ai pas commis une erreur en tapant sur la calculette, par exemple 39*42=1638 n’est pas de l’ordre de grandeur de 16000 …

AUTORITE A L’ECOLE
Suite au visionnage de l’émission « complément d’enquête » sur l’état de l’autorité à l’école.
On ne doit pas opposer savoir et autorité, ni privilégier l’un à l’autre : l’autorité est un préalable indispensable pour permettre le transfert du savoir dans de bonnes conditions d’écoute, de concentration, d’efficacité. Le transfert de savoir est l’une des finalité de l’école, une autre est l’éducation aux valeurs civiques, républicaines, le respect d’autrui et de la hiérarchie, l’apprentissage de l’obéissance et de la négociation ; enfin une autre finalité est de donner l’envie d’apprendre tout au long d’une longue vie …
En ce qui concerne les générateurs d’autorité, on citera pêle-mêle : ne pas tolérer d’exceptions, suivre jusqu’au bout l’exécution de ses ordres, marquer le coup sur des petites exactions, toutes, les plus grandes exactions sont ainsi dissuadées. Savoir montrer de l’humanité dans les cas extrêmes. Donner toutes les consignes, les règles, dans un langage simple, net, carré, ne souffrant pas interprétation, vocabulaire de base, phrases courtes (type slogans publicitaires). Les sports de combat (judo, karaté, boxe française, etc.) permettent d’avoir conscience de ses possibilités d’encaisser des coups, et de mesurer la force des coups donnés, ce qui génère une conscience des rapports physiques violents et une assurance, une maîtrise physique, qui transparaît dans l’attitude, ainsi dissuasive. Les sports collectifs permettent de développer le sens de la gestion d’une équipe, les attitudes et les mots d’empathie et d’autorité. La voix doit pouvoir passer du faible au très fort, avec un rythme accéléré, redescendre au doux, ne pas trembloter, rassurer si nécessaire. Si vous avez peur physiquement, ils le détecteront, c’est un langage corporel animal intuitif ! il faut être prêt à tout moment à y aller, à la rixe …
Les professeurs sélectionnés aujourd’hui par les concours par discipline ne sont pas du tout adaptés à l’enseignement à dispenser. Un concours disciplinaire au niveau Licence est largement suffisant pour enseigner au primaire, collège et même lycée. Par contre, un complément en Licence de l’éducation est indispensable, mais aussi une évaluation de la capacité de gestion des classes par mise en situation (le rôle des élèves étant tenu par des profs expérimentés). Enfin, un entretien psychologique de motivation : volonté de formation tout au long de la vie, connaissances psychologiques sur les enfants / ados et expériences avec des ados (bafa, nounou, etc.), volonté et aptitude de travail en collectif de profs, acceptation de la soumission aux ordres de la hiérarchie (proviseurs, inspecteurs, recteurs, ministre) doivent être testés, d’une manière ou d’une autre !

CHOIX DU RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS PAR LES DIRECTEURS D’ETABLISSEMENT
Je suis favorable au choix de l’équipe enseignante par l’équipe de direction.
En ce qui concerne les mutations, la sélection se fait sur dossier et entretien.
En ce qui concerne les recrutements initiaux, on peut imaginer un mécanisme de « qualification à l’éducation » par concours écrit et oral, sur des problèmes et matière et de pédagogie, puis sur ce vivier un mécanisme d’embauche par aptitude (à exercer l’autorité sur une classe notamment), et par motivation pour un lieu et une ambiance de travail (exigeante soit pour l’autorité, soit pour la compétence disciplinaire). L’agrément de qualification à l’éducation serait valable 1 ou 2 ans, puis tomberait après si aucun recrutement n’a été possible. Ce mécanisme m’est inspiré des concours de l’administration territoriale.

AGREGATION MULTIPLICATIVE DES STATISTIQUES DE RESULTAT DE LA POLICE
Il y a en gros 3 manières d’agréger des chiffres : les sommer (pour en faire la moyenne arithmétique), les multiplier (pour en faire la moyenne géométrique), les sommer chacun au carré (moyenne quadratique).
Lorsqu’on somme (moyenne arithmétique) des chiffres, un mauvais chiffre quelque part peut être (sur)compensé par un bon chiffre ailleurs.
Lorsqu’on multiplie les chiffres (moyenne géométrique), un très mauvais chiffre (typiquement 0) plombe le résultat final, quels que soient les chiffres ailleurs. Les meilleurs scores agrégés seront obtenus par des chiffres homogènes (que des 3 sur 10, que des 5 sur 10, que des 8 sur 10). Si l’on choisi ce mode d’agrégation pour les chiffres de la police, il faudra néanmoins veiller à ce que chaque indicateur chiffré retenu pour la multiplication représente une criminalité traitée, sinon on se retrouvera par construction avec quelques chiffres proches de 0, qui « absorberont vers 0 » tout les résultats sur les autres indicateurs chiffrés.
Un tel indicateur agrégé, testé sur les années précédentes, et suivi dans le temps, peut servir de repère à la police pour sa performance. Des simulations peuvent être faites pour les améliorations à venir (redresser les chiffres les plus bas ; lesquels ; comment ; quels moyens allouer ; à qui ; quelle zone géographique ; quelles populations).
Exemple simple I avec les chiffres 3, 5, 7 :
Moyenne arithmétique (3+5+7)/3= 5
Moyenne géométrique (3*5*7) puissance 1/3 = 4,7
Exemple simple II avec les chiffres 1, 5, 9 :
Moyenne arithmétique (1+5+9)/3= 5
Moyenne géométrique (1*5*9) puissance 1/3 = 3,5
Conclusion : pour une même moyenne arithmétique (=5), la situation II plus déséquilibrée que I est moins bien notée par la moyenne géométrique (=3,5 au lieu de 4,7).
Remarque : La situation équilibrée III avec les chiffres 5, 5, 5, aurait obtenu le score maximum en ce qui concerne la moyenne géométrique (=5) pour une moyenne arithmétique =5. Autrement dit, l’optimum de la moyenne géométrique, pour une moyenne arithmétique =X, est tel que tous les chiffres moyennés sont égaux à X. Dans ces conditions (à l’optimum) la moyenne géométrique = la moyenne arithmétique = X

LUTTE CONTRE LA FRAUDE FISCALE
La fraude fiscale est une délinquance non meurtrière, c’est pour cela qu’elle est mal connue du grand public. Cependant, elle est très coûteuse, de l’ordre de 10 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du déficit de la sécurité sociale. Donc investir dans des moyens humains et informatiques pour lutter contre la délinquance en col blanc est justifié et rentable. Ce doit être une priorité.
NB. Dans l’excellent reportage d’ « envoyé spécial » diffusé le 13 Octobre 2011, on apprend que l’administration belge a fabriqué une organisation efficace, mêlant douaniers, fiscalistes, policiers : imitons les ! D’autre part, cette organisation utilise un logiciel d’analyse de transactions, qui simplifie considérablement le travail, en faisant le tri par pertinence (transaction potentiellement frauduleuses, classées par pertinence : montant, degré d’ambiguïté, niveau de dangerosité). Là, pour agir, c’est simple : soit on développe un logiciel équivalent en France, soit on l’achète aux sociétés qui on développé le logiciel, ou aux douanes belges.

METHODE DE REGULATION DE L’IMMIGRATION LEGALE
Il existe 2 types d’immigrations : 1. l’immigration illégale, qui doit être réduite au maximum, car sinon à quoi serviraient les lois de la république, qui régulent la deuxième forme d’immigration 2. l’immigration légale, acceptée par le pays d’accueil.
Si l’immigration légale est un accueil accepté, il doit être également un accueil souhaité, surtout dans le contexte actuel de stagnation économique où s’exacerbe la compétition pour les ressources financières (allocations de l’Etat, services au public, emplois) entre les résidants du territoire. Reste donc à définir des critères de régulation de l’immigration légale. Or on sait que certains métiers sont structurellement déficitaires en candidats à l’embauche, soit parce qu’ils sont pénibles à exercer, mal payés (BTP, restauration), et que les Français espèrent de meilleures offres d’embauches ; soit parce que les compétences techniques sont trop pointues, et ne se trouvent pas en quantité suffisante sur le territoire (par exemple, les informaticiens) ; soit enfin parce qu’il y a un déficit de formation qualifiantes dans le domaine (médecins, infirmières ?). Par conséquent, je propose de réaliser l’adéquation entre les offres d’emploi et les compétences des immigrés sélectionnés pour venir. Dans les métiers structurellement déficitaires, identifiés par les syndicats patronaux MEDEF, CGPME, autres, et confirmés par l’organisme public PôleEmploi, le quota annuel d’entrées sera proportionnel aux offres d’emploi annuelles non pourvues (100%, 50%, autre proportion à négocier notamment avec les syndicats de salariés). Dans les métiers que les nationaux peuvent pourvoir, seuls les immigrés à protéger pour raison humanitaires seront tolérés. En pratique, on favorisera les immigrés qui ont déjà une promesse d’embauche, obtenue via un serveur Internet, opéré par PoleEmploi, qui rassemble les offres accessibles aux candidats à l’immigration, telles que définies ci-dessus.
Au passage, l’extrême gauche ne peut pas reprocher à cette méthode de régulation de piller le Tiers-Monde, dans leur esprit la matière grise du Tiers-Monde formée à grand frais. Dans la situation actuelle des offres d’emploi, il y aura certes des médecins et des infirmières (tant que le numerus clausus de médecine est trop sérré), mais surtout des ouvriers du BTP (Batiment Travaux Publics) sans qualification ou presque. Il n’y a donc pas de programme organisé, délibéré et exclusif de pillage des cerveaux du Tiers-Monde !

ECHEVINAGE DES JUGES
Parmi les nombreux livres que j’ai lu sur la rénovation de la justice française, figure régulièrement une mesure « miracle », l’échevinage des juges, c'est-à-dire un panachage dans le tribunal qui rend la justice entre juges professionnels (spécialistes du droit) d’une part, et citoyens ordinaires (éventuellement élus, et quelque peu formés au droit) d’autre part.
L’avantage de cette formule est de combler la fracture entre le droit savant, représenté par les juges professionnels, et la sensibilité viscérale des citoyens non spécialistes, mais plus au diapason de l’opinion publique courante ; ceci en garantissant que le jugement rendu sera conforme à la loi, grâce à la compétence des magistrats professionnels ; d’autre part, étant donné leur formation et leurs choix de vie professionnelle, on peut supposer une meilleure résistance à la corruption de la part des magistrats professionnels que de la part des juges consulaires des tribunaux de commerce dans leur version actuelle par exemple (confer « la mafia des tribunaux de commerce », d’Antoine Gaudino).
Je recommande donc chaleureusement au gouvernement de mener sa propre étude d’avantages / inconvénients de l’introduction de l’échevinage aux multiples niveaux des tribunaux, et d’appliquer les résultats de l’étude !

UNE DES CLES DE LA PERFORMANCE ECONOMIQUE EST LE CONTROLE DE LA REALISATION
Il ne suffit pas au chef d’entreprise de décider avec ses adjoints de quelle politique stratégique on va mener, de comment la mettre en œuvre ; il faut aussi contrôler très régulièrement sa réalisation, son niveau d’avancement. De même, il ne suffit pas au législateur, au gouvernement, d’imaginer et de voter les mesures économiques les plus pertinentes, traduites en lois et règlements ; encore faut-il contrôler que les entreprises, la population, respectent au plus près ces mesures contraignantes. Et en la matière, il est naïf et ridicule de croire au sens citoyen de la population : bien évidemment, le sport national consiste à détourner le sens des lois, et à s’extraire de ses contraintes, tout spécialement en ce qui concerne son propre portefeuille.
C’est pour cela qu’il est nécessaire d’embaucher et/ou de maintenir un niveau raisonnable d’inspecteurs (des finances, de la sécurité sociale, etc.). Au niveau de la rationalité économique de ces emplois, on pourra considérer que si en moyenne un inspecteur économique rapporte au budget de l’état plus que son salaire brut, dans un ratio de 1 à 10 fois minimum par exemple, alors le poste de fonctionnaire vérificateur est justifié. Si la moyenne annuelle, pour un type d’inspecteur, des amendes encaissées et/ou des pertes évitées à l’Etat devient inférieure au salaire moyen annuel de ce type inspecteurs, ce sera l’indicateur qu’on est tombé dans du « pinaillage » = obsession des détails, morbide pour l’administration et les administrés, on s’efforcera alors d’alléger la pression administrative en diminuant le nombre des inspecteurs économiques. Détail pratique, le gain moyen par type d’inspecteurs peut être soit mesuré, soit estimé statistiquement par l’INSEE, soit une mise en comparaison de la mesure comptable et de l’estimation statistique.

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